«Je ne connais pas la responsabilité de la mairie en ce qui concerne les agressions dans la capitale. Mais, si c’est le problème de l’obscurité que vous posez, je dois vous dire qu’il y a un programme d’entretien et d’extension du réseau d’éclairage public. Et l’état des lieux avait permis de constater qu’il y avait 6 mille ampoules à changer et 2500 liminaires, pour un montant extrêmement salé. Mais malgré tout, nous avons repris la maintenance et l’entretien du réseau d’éclairage public. L’appel d’offres a été lancé et l’entreprise est sur le terrain pour faire le travail. Nous devons tout mettre en œuvre pour la préservation de ce patrimoine, qui est de l’argent public, mais aussi ce sont des travaux très consistants. Et à ce niveau, nous avons des problèmes de culture. Car il y a des cas de vol, de vandalisme et de viol notés dans les installations. Dans tous les cas, il y a des efforts à faire à ce niveau-là. Pour ce qui est des ampoules dont la durée de vie est souvent de 3 à 4 ans à cause des coupures d’électricité, ces ampoules qui sont chères ne durent que 72 heures. C’est un problème réel qu’il faut revoir. Mais la question de l’éclairage public est au cœur de nos préoccupations. Nous essayons de mettre tout en œuvre pour faire de la question de l’éclairage public une priorité. Il faut noter aussi que dans certains endroits, des malfaiteurs sabotent les lampadaires pour mettre à exécution leurs actes sans être vus. C’est pourquoi il incombe à tout le monde de s’investir pour maintenir les équipements, mais aussi pour permettre que l’éclairage public soit une réalité. Il y a maintenant des problèmes de sécurité qui se posent réellement en termes de rondes, de présence sur le terrain, là aussi, il y a de réels efforts qui sont consentis par le ministère de l’Intérieur et la ville de Dakar. Mais il n’y aura jamais suffisamment de forces de l’ordre ou de sécurité dans un pays. Maintenant, le reste c’est un problème d’éducation, de sensibilisation et d’information».