Quand politiciens, journalistes et société civile s’entendent, qui de la démocratie ?
Aujourd’hui au Sénégal, la société civile, la société politique et la presse ont décidé d’abolir les frontières qui existaient entre elles et qui leur permettaient de s’équilibrer réciproquement. La presse et la société civile ont massivement déserté leur position originelle de contre-pouvoir pour rejoindre la sphère du pouvoir politique. La république officieuse qui s’est joué des Sénégalais durant les huit dernières années est maintenant aux commandes. Le résultat immédiat de tout cela est que la voix du peuple est de moins en moins audible parce qu’étouffée par le peu d’espace qui lui est réservée.