Ibrahima Condetto Niang, ex-Pca de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), bénéfice d’un non-lieu depuis le 10 novembre dernier. Une ordonnance délivrée par le Doyen des juges, qui le libère de toute poursuite dans l’affaire dite de la Panafricaine des jeux, après que l’ex-Dg de la Lonase, Baïla Alioune Wane, a joui de la même décision judiciaire. Le Parquet n’ayant pas décidé d’interjeter appel.
Du nouveau dans l’affaire de la Panafricaine des jeux. Le Quotidien a appris de sources judiciaires que l’ex-Pca de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Ibrahima Condetto Niang, bénéficie d’un non-lieu. Une mesure qui intervient après celle favorable à l’ex-Dg de la Lonase, Baïla Alioune Wane. La décision judiciaire dont bénéficie M. Niang, renseignent nos interlocuteurs, a été rendue le 10 novembre dernier par le Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf. Le Parquet n’ayant pas interjeté appel, au bout des cinq jours francs prévus par la loi, M. Niang peut jouir par conséquent de l’ordonnance du Dji.
Joint au téléphone par Le Quotidien hier soir, Ibrahima Condetto Niang parle d’«un sentiment d’une justice rendue». «C’est ce que j’ai toujours défendu, que je n’étais pas concerné ni de près ni de loin par cette affaire, que c’était un malentendu, qu’il y avait une erreur et que justice m’a été rendu», explique l’ex-Pca de la Lonase. Qui informe : «Pour le moment, c’est ce que j’avais à dire. Je laisse les choses se dérouler normalement. Dans l’immédiat, je vais m’occuper de ma famille. Je vais aller remercier mes parents, les amis de ma famille et mes sympathisants qui s’étaient mobilisés pour plaider ma cause.»
Celui qui demeure «un membre du Comité directeur du Pds» dit n’avoir pas «abandonné le champ politique». «J’avais opéré un recul», précise Ibrahima Condetto Niang. Avant de lancer : «On verra après pour la chose politique.»
Pour rappel, Ibrahima Condetto Niang était poursuivi par l’Etat dans le cadre de l’affaire dite de la Panafricaine des jeux avec Baïla Wane, Alioune Diop et Jean Jacques Grenier pour, entre autres délits, association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures privées, abus de biens publics et corruption. Le vendredi 1er février 2013, le Doyen des juges Mahawa Sémou Diouf accordait la liberté provisoire à Ibrahima Condetto Niang suite à la demande de ses avocats.