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Le Quotidien N° 3533 du 12/11/2014

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Ambiance à l’annonce du départ de Alioune Ndao : Karim Wade et ses partisans crient victoire
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Emmitouflé dans un boubou blanc comme à l’accoutumée, Karim Wade et ses partisans ont vécu hier une journée particulièrement spéciale. En joie. Apparu aux premières heures de la matinée, Wade-fils fait signe de victoire avec ses doigts devant des dizaines de militants qui scandent cette chanson : «Karim président. Libérez Karim !».
Pendant 5 bonnes minutes, l’ancien ministre, très en forme, effectue des balancements de bras pour saluer ses sympathisants déchaînés dans la salle 4 du Palais de justice.
L’hymne national chantée par les pro-Karim
Le summum de l’enchantement s’est déroulé lors la pause de l’audience. Comme une trainée de poudre, la nouvelle du départ de Alioune Ndao à la tête du Parquet spécial de la Crei, revigorent les pro-Karim. En chœur, ils inventent un tube au procureur spécial : «Alioune Ndao limogé. Alioune Ndao limogé.» Non contents de se limiter aux propos à la gloire de l’ancien ministre, ces partisans exigent le non-lieu pour le fils de l’ex-Président Abdoulaye Wade. Le tout couronné par un Karim toujours débout laissant transparaître sa gaieté. Même l’hymne national s’est invité à l’ambiance festive des souteneurs de Karim Wade. Un fait qui a plu à Viviane Wade l’ancienne Première dame. Une joie que Karim Wade voulait peut-être signifier à la Cour en demandant la parole ; ce qui lui a été refusé. Finalement, il sera accompagné à sa sortie de la salle par des applaudissements nourris.

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