Une équipe de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) installée mardi à Tambacounda et une autre établie mercredi à Kédougou travailleront pendant 15 jours à enrôler au moins 10.000 orpailleurs futurs bénéficiaires de la carte d’orpailleur numérisée, a indiqué Alioune Sarr, chef de la Division Projet minier à la direction des mines et de la géologie (DMG).
La mission de la DMG qui avait installé mardi l’équipe d’enrôlement de la DAF qui est ‘’opérationnelle depuis ce matin’’, a poursuivi sa route pour Kédougou, où une autre a été mise sur pied, ce mercredi, a indiqué à l’APS M. Sarr.
Inscrite dans le Projet d’enrôlement des orpailleurs, financé par l’Etat du Sénégal, cette mission séjournera pendant 15 jours dans les régions de Tambacounda et Kédougou où elle vise à inscrire 10.000 à 14.000 prétendants à la carte d’orpailleurs, a indiqué M. Sarr.
Cette expérience pilote, dont la suite est suspendue au niveau d’affluence qui sera constaté sur le terrain vise à réorganiser l’orpaillage traditionnel dans les 13 sites de Kédougou et trois de Tambacounda. A Tambacounda, les sites de Diyabougou, Séréto, et Sounkounkoung sont ciblés.
Sur la base de fiches qui seront renseignées par les orpailleurs qui présenteront leurs pièces d’état-civil, les agents de la DAF confectionneront les cartes d’orpailleur, une fois de retour à Dakar.
Après l’installation de l’équipe de Tambacounda, celle de Kédougou l’a été ce mercredi matin par la mission de DMG qui s’est rendue le même jour à Saraya, département à forte activité d’orpaillage, où elle a rencontré le préfet, a rapporté M. Sarr. Jeudi, la mission compte se déplacer sur d’autres sites.
La prochaine étape après la délivrance des carte, sera celle de la ‘’formalisation’’, avec l’organisation des orpailleurs en groupements d’intérêt économique. Ce qui leur permettra d’accéder à des équipements à même de sécuriser leur activité, d’éviter certains accidents comme les éboulements de puits.
Les sites d’orpaillage ont été le théâtre d’une insécurité galopante qui avait amené l’Etat à décider de leur fermeture provisoire.