L'affaire Sidy Lamine Niass n'est pas encore bouclée, malgré les premiers signes émis qui ont fait penser que le pouvoir reculait. En vérité, nous dit-on, l’État est en train de reculer pour mieux sauter... On ne sait pas trop si la procédure va aller à terme, mais le document qui a été diffusé sur Walf TV très tard dans la nuit du vendredi au samedi et qui a été repris par plusieurs sites internet, est en train d'être étudié au niveau de certaines sphères de la Justice. Et selon nos sources, Sidy Lamine Niass devrait répondre de ses propos. La sortie du juriste Mody Gadiaga, enseignant à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, sur le plateau de la RTS au journal télévisé, rame dans le sens de cette direction.
Ce dernier a laissé entendre que l'Etat peut bien poursuivre Sidy Lamine Niass à la fois pour atteinte à la Sûreté de l'Etat, diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l'Etat. La déclaration du Parti socialiste (PS) qui demande à l'autorité de donner une suite judiciaire à cette affaire. Et selon nos sources, c'est l'allusion à la situation qui prévaut actuellement en Egypte et le fait qu'il ait déclaré en wolof que Macky Sall ne devait pas terminer son mandat, car ce serait une suprême malédiction, qui attirent l'attention. Car cela est vu comme une façon de demander aux populations d'entrer en rébellion contre le pouvoir en le renversant tout bonnement.