La prise en charge de l’apprentissage traditionnel et son intégration dans le dispositif de Formation professionnelle et technique (FPT) permet d’en améliorer la qualité et la structuration des unités de production informelle (UPI).
C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Canada appuie l’Etat du Sénégal dans la concrétisation de cet objectif majeur à travers le Projet d’Appui au Développement et à l’Intégration de l’Apprentissage (PADIA) qui entend encadrer, former et insérer 1000 jeunes dans les régions de Thiès, Fatick, Kaolack et Diourbel.
Ce projet, exécuté par la fondation Paul Gérin-Lajoie, constitue une réponse pour la prise en charge de la formation par apprentissage et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes parfois issus de familles démunies.
C’est dire toute l’importance et l’opportunité que représente le PADIA aux fins de la mise en place d’une part, d’un dispositif de formation professionnelle par l’apprentissage rénové intégrant l’approche par compétences (APC) et d’autre part, de mécanismes fonctionnels d’appui à l’insertion des jeunes sur le marché du travail.
En prélude au lancement officiel du Projet d’Appui au Développement et à l’Intégration de l’Apprentissage (PADIA) au Sénégal, le gouverneur de la région de Thiès a procédé à l’installation du comité régional de pilotage de Thiès en présence du premier adjoint au maire de Thiès, Yankhoba Diatara.
Au cours de cette cérémonie d’installation le coordonnateur Général du Projet Papa Momar Fatim Aw a décliné les ambitions du Projet d’Appui au Développement et à l’Intégration de l’Apprentissage (PADIA) qui veut insérer dans le monde de l’emploi 1000 jeunes en au cours des cinq années que va durer ledit projet. «Notre ambition est dé réussir à insérer et à créer les conditions d’employabilité de 1000 jeunes dans les 4 régions cibles que sont Thiès, Fatick, Diourbel et Kaolack », a-t-il déclaré au terme de la cérémonie de l’installation du comité régional de pilotage.