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’’Il n’y a pas d’arrêté suspendant la liberté de manifester’’, selon Mahammed Dionne
Publié le mercredi 12 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale
Dakar, le 11 Novembre 2014- Le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne a tenu sa déclaration de politique générale. Le chef du gouvernement a, devant les parlementaires, livré un discours de près de deux heures.


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Le Premier ministre Mahammed Dionne a affirmé, mardi, qu’ il n’y a ‘’aucun arrêté qui suspend la liberté’’ de manifestation à Dakar, précisant qu’aucune décision n’a été prise à cet égard par son gouvernement.

''Nous n’avons pas de complexe par rapport à cette question des libertés’’, a dit M. Dionne qui présidait, devant les députés, sa Déclaration de politique générale.

Il a rappelé qu’avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, ''en 2008, un ministre de la République a pris une décision suspendant la liberté de manifester pendant un mois, lors du sommet de l’OCI (Organisation de la coopération islamique)’’.

''Je ne demande pas à aller en guerre. Si on doit aller en guerre, c’est contre le sous-développement. Je demande simplement qu’on écoute le président de la République (…)'' a soutenu M. Dionne.

Il a également renouvelé ''l’engagement du gouvernement à respecter l’Etat de droit'' et les ''principes de liberté et de démocratie''.

Plusieurs députés de la majorité, comme de l'opposition, ont interpellé le Premier sur ce sujet, l’invitant notamment à ne pas interdire la marche prévue, le 21 novembre à Dakar, par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés de l’opposition.

Le gouverneur de la région de Dakar a pris récemment un arrêté interdisant les manifestations publiques du 10 novembre au 5 décembre 2014.

Déjà, dimanche, interpellé sur ce sujet, le président Macky Sall déclarait qu’"aucune perturbation" du sommet de la Francophonie prévu les 29 et 30 novembre dans la capitale sénégalaise "ne sera tolérée" par les autorités.

"On ne laissera pas quand même des personnes, au nom de la liberté de manifester, perturber un sommet de cette nature. Je veux être très clair là-dessous. Cela n’a rien à voir avec la liberté de manifester. Ils (NDLR : les organisateurs de la marche du 21 novembre) peuvent à suffisance manifester après le sommet. Nous leur ouvrirons le boulevard qu’ils voudront", a soutenu M. Sall.

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