La Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) a saisi les autorités judiciaires après l’occupation ‘’irrégulière’’ de l’établissement par des grévistes de la faim, a appris l’APS.
Dans un communiqué reçu à l’APS, mardi, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar rappelle que le vendredi 7 novembre, des diplômés de la FASTEF issus des promotions de 2012 et de 2013 ‘’ont profité du moment où tout le personnel était parti sacrifier à la prière hebdomadaire du vendredi pour s’installer dans une des grandes salles de l’établissement afin, disent-ils, de réclamer leur recrutement dans la fonction publique’’.
‘’Face à cette occupation irrégulière, les autorités de la FASTEF ont essayé, sans succès, de les faire revenir à la raison’’, ajoute l’UCAD, poursuivant que ces individus ‘’ont, dès le lendemain (…), récidivé en forçant la porte principale pour accéder à l’intérieur de l’établissement pour y tenir un point de presse’’. Depuis lors, ils y sont restés, selon la même source.
L’UCAD rappelle qu’elle ‘’ne saurait tolérer que des individus, n’ayant aucun lien avec l’Institution, veuillent utiliser son espace comme terrain de contestation ou espace de repli pour des revendications pour lesquelles elle n’est nullement concernée’’.
‘’Aussi, annonce-t-elle, pour que force reste à la loi, les autorités de la FASTEF ont-elles, suite au constat effectué par voie d’huissier, les autorités de la FASTEF ont saisi les autorités judiciaires afin que les responsabilités soient situées et le droit appliqué dans toute sa rigueur’’.
Dans le communiqué, l’UCAD assure que toutes les dispositions réglementaires ‘’seront prises pour que l’ordre soit restauré au niveau de la FASTEF afin que ses pensionnaires réguliers puissent suivre normalement les enseignements’’.