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Enquête Plus N° 1020 du 10/11/2014

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Interdiction de manifestations publiques à Dakar: Les organisations de droits de l’Homme déchirent l’arrêté du gouverneur
Publié le mardi 11 novembre 2014   |  Enquête Plus


Alioune
© Autre presse par dr
Alioune Tine, président du comité sénégalais des droits de l`homme


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La décision du gouverneur de Dakar d’interdire les manifestations publiques à partir de ce jour jusqu’au 5 décembre prochain n’est pas du goût des organisateurs de défense des droits de l’Homme qui dénoncent la mesure à l’instar des libéraux.

Après les libéraux, les organisations de défense des droits de l’Homme sont montées au créneau pour fustiger l’arrêt du gouverneur de Dakar, portant interdiction de manifestations publiques dans la capitale à partir de ce jour, 10 novembre, jusqu’au 5 décembre prochain.

Dans un communiqué conjoint, la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Amnesty international / Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), Article 19/Afrique de l'Ouest, et la SIDH dénoncent ‘’de la façon la plus ferme‘’ cette interdiction. Au-delà de la dénonciation, elles invitent les autorités sénégalaises à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives‘’ garanties par la Constitution du Sénégal et les conventions internationales ratifiées.

La décision du gouverneur fait des vagues car elle intervient au moment où le Parti démocratique sénégalais (PDS) annonce une marche contre le pouvoir à la date du 21 novembre prochain. Ainsi les libéraux considèrent que la mesure a été prise dans le but de contrecarrer leur manifestation que certains considèrent comme une manière de saboter le 15ème sommet de la Francophonie prévu les 29 et 30 novembre prochains à Dakar.

Compte tenu de la situation, les défenseurs des droits de l’Homme rappellent dans leur communiqué que ‘’s’il incombe à l’autorité administrative compétente de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre, elle doit concilier l’exercice de ce pouvoir avec le respect de la liberté de réunion et de manifestation consacrée et garantie par la Constitution‘’. La note de rajouter : ‘’ce principe sacro-saint en démocratie et au cœur de l’Etat de droit a été rappelé par la Cour suprême du Sénégal dans un arrêt rendu le 13 octobre 2011 dans le contexte du FESMAN dans l’affaire Alioune Tine contre l’ETAT du Sénégal‘’.

Les défenseurs des droits de l’Homme estiment que le sommet de la francophonie ne saurait être un prétexte pour justifier l’interdiction. Car, soulignent-ils, celui-ci s’inscrit dans l’agenda de la République depuis plus d’un an et ‘’ne saurait constituer un événement imprévisible de nature à justifier le gel des libertés fondamentales susvisées ‘’.

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