La deuxième phase du programme santé communautaire de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a permis à 9 millions de Sénégalais, soit 70% de la population, d’avoir accès à des services de santé de qualité, a déclaré le préfet du département de Mbour, William Manel.
Le préfet de Mbour s'exprimait, lundi à la Somone (Mbour) où il a présidé le démarrage des travaux de la réunion de coordination trimestrielle des activités de santé communautaire du programme santé de l’USAID.
La rencontre, qui qui se tient jusqu’à jeudi prochain, rentre dans le cadre de la phase II, qui couvre la période d’octobre 2011 à septembre 2016. Elle est mise en œuvre avec un consortium d’ONG composé de Catholic Relief Service (CRS), Africare, Plan Sénégal, Enda Santé, World Vision et Enda Sahel.
Selon le préfet du département de Mbour, cette réunion se tient dans un contexte marqué par des évènements ‘’hautement significatif’’ pour la validation de la politique nationale de santé communautaire et de son document de mise en œuvre du plan national de santé communautaire 2014-2018.
‘’Ces initiatives coïncident également avec la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation qui consacre une plus grande implication des communautés dans l’effort national de développement socio-économique'', a indiqué M. Manel.
''C’est pourquoi, a-t-il expliqué, la réalisation d’actions concrètes visant l’appropriation et la pérennisation de l’intervention par les régions médicales et les districts sanitaires et les communautés de base apparaît comme une nécessité primordiale’’.
William Manel a souligné qu’une stratégie phare dudit programme concerne le transfert progressif de l’encadrement des cases de santé aux districts sanitaires. Ainsi, a-t-il annoncé, pour l’année 2014, 386 cases de santé ont été transférées, soit un taux de transfert de 68%.
Ce programme a permis la mise en fonction d’environ 2.214 cases de santé, soit 103% et 1649 sites, soit 91%, pour offrir des paquets de services intégrés prévus pour le niveau communautaire, l’extension de l’offre de pilules contraceptives (OIP) dans 1.695 cases, soit 90% des cases éligibles, ainsi que l’autorisation officielle du ministère de la Santé et de l’Action sociale pour l’introduction de l’amoxilline dans le traitement de la pneumonie simple.
Karen Koprince du Bureau santé de l’USAID à Dakar assuré de la volonté de son organisme à continuer d’appuyer la mise en œuvre des interventions de santé communautaire pour contribuer, ‘’de manière significative’’, à l’amélioration de l’état de santé des populations.