Alioune Tine sur l’interdiction de marche des Libéraux : «Il faut offrir à la Francophonie le visage d’un pays où les libertés démocratiques sont respectées»
La restriction des libertés publiques par le gouverneur de Dakar qui indispose fortement la coalition des partis de l’opposition, est également contraire aux vœux de Alioune Tine, président du Comité sénégalais des droits de l’homme (Csdh). Pour lui, on ne peut pas justifier de pareilles mesures par la tenue du prochain Sommet de la Francophonie.
Alioune Tine tranche : «Il faut offrir à la Francophonie le visage d’un pays où les libertés démocratiques sont respectées. Le département fondamental de la Francophonie c’est la Ddhp (Délégation à la paix, à la démocratie et aux droits de l’homme) où j’ai travaillé pendant très longtemps. Il faut demander des conseils au Comité sénégalais des droits de l’homme. Il est là pour donner des avis et je vous assure que nous avons des gens qui sont compétents pour donner des avis en matière de droits humains, surtout dans un contexte international.» Alioune Tine se dit contre toute idée d’interdiction d’expression démocratique et le fait savoir : «Je ne suis pas, en tant que président du Csdh, pour l’interdiction d’une manifestation démocratique. Les manifestations et les libertés fondamentales sont inscrites dans l’Adn des Sénégalais. Il faut que tout le monde le comprenne et en prenne de la graine.»