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L’OIF veut accompagner ses membres dans leurs objectifs de développement
Publié le samedi 8 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Abdou
© Autre presse
Abdou Diouf va quitter la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie
Abdou Diouf va quitter la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie à l`issue du 15e sommet qui va se tenir à Dakar, les 29 et 30 Novembre 2014


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L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) envisage d'accompagner ses Etats membres dans la formulation de leurs objectifs de développement en tenant compte des enjeux de la diversité culturelle, a appris l'APS, vendredi, à Dakar.

"La Francophonie continue sa mobilisation politique pour accompagner ses Etats membres dans la formulation de leurs propres objectifs de développement'', a indiqué Youma Fall, directrice de la diversité et du développement culturels de l'OIF.

Elle intervenait au cours d'une rencontre de haut niveau sur "La culture dans les stratégies de développement : expériences et perspectives". Cette rencontre prévue pour se poursuivre jusqu'à samedi devrait permettre aux participants de prendre "réellement en compte les enjeux de la diversité culturelle", explique Mme Fall.

De son côté, le délégué général adjoint à la Francophonie, Pape Massène Sène, est revenu sur la nécessité d'accorder une plus grande importance à la "transmission de valeurs".

Selon M. Sène "il n'y a pas et il ne saurait y avoir d'excellence, de développement ici ou ailleurs sans le socle de valeurs. (…)". "Quel que soit le domaine d'intervention, sans éthique, il est impossible d'atteindre les objectifs de développement", a-t-il fait valoir.

"Les experts, dans tous les secteurs d'intervention, lorsqu'ils n'ont pas le patriotisme suffisant, lorsqu'ils n'ont pas le sens du collectif ou simplement le respect du bien collectif, ne peuvent en aucun cas procéder à un développement dans leurs pays", a souligné le délégué général adjoint de la Francophonie.

Il a relevé "la nécessité absolue de restaurer l'homme dans sa dignité et son humanisme", au-delà de la question "de la place de la culture dans les différents mécanismes de production de richesses et de plus-value surtout dans notre pays où nous sommes en crise de valeur".

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