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Alioune Tine pour "un débat inclusif’’ sur les droits humains dans le secteur minier
Publié le samedi 8 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Alioune
© Autre presse par dr
Alioune Tine, président du comité sénégalais des droits de l`homme


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Les acteurs de l'exploitation minière doivent engager "un débat inclusif pour un meilleur respect des droits humains" dans ce secteur, afin d'en faire un pilier de l'émergence économique du Sénégal, a soutenu, vendredi à Dakar, le président du Comité sénégalais des droits de l'homme (CSDH), Alioune Tine.

''En tant que Comité des droits l'homme, nous sommes pratiquement l'organe de régulation qui crée le dialogue entre les différents acteurs. Et pour cela, nous devons les amener à engager un débat inclusif pour un meilleur respect des droits humains dans le domaine de l'exploitation des ressources minières au Sénégal", a-t-il dit.

Il intervenait lors d'un symposium prévu pour deux jours et portant sur "Les droits humains, mines et transparence". Cette rencontre, à l'initiative du Comité sénégalais des droits de l'homme(CSDH), a réuni différents acteurs de la Société civile, des élus locaux, des parlementaires, des représentants de communautés locales, des entreprises, entres autres.

"Très souvent, sur le continent africain, les ressources minières, loin d'être une opportunité pour les populations, sont souvent un enfer. Il n'y a pas de dialogue entre les différents acteurs pour régler des questions telles que les droits humains, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)", a estimé Alioune Tine.

Selon lui, "il faut essayer de détecter les risques et menaces dans l'industrie minière afin de favoriser sa croissance, de sorte qu'elle soit "véritablement une opportunité pour les populations".

Le directeur du cabinet du ministère de l'Industrie et des Mines, Modienne Guissé, a de son côté invité les acteurs à veiller au respect des droits humains et à associer les populations dans le processus de l'exploitation minière.

Le gouvernement sénégalais "n'est pas engagé dans un face-à-face avec les organisations non gouvernement (ONG) ou autres acteurs de droits de l'homme dans l'exploitation minière, mais pense que chacun est dans son rôle pour contribuer à l'aboutissement d'un code le plus consensuel possible", a-t-il relevé.

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