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Sud Quotidien N° 6451 du 6/11/2014

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Retard des salaires du mois d’octobre, déficit budgétaire des universités; Le Saes dénonce
Publié le vendredi 7 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.


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Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur exige, dans un communiqué parvenu à la rédaction hier, mercredi 5 novembre 2014, le paiement immédiat des salaires du mois d’octobre 2014, un règlement total et sans délai de toutes les sommes dues par l’Université à ses partenaires et aux établissements sanitaires et l’équilibrage des budgets des universités.

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a rendu public hier, mercredi 5 novembre 2014, un communiqué pour constater avec regret, «le non-paiement des salaires du mois d’octobre 2014 aussi bien pour le personnel d’enseignement et de recherche (Per) que pour le Personnel Administratif, Technique et de Services (PATS) des Universités sénégalaises, sans compter l’absence totale de prise en charge sanitaire pour ces même personnels et leur familles dans les structures sanitaires pour défaut de paiement ».

Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes, disent avoir toujours dénoncé « l’insuffisance des budgets des universités, tardivement approuvés et qui couvrent à peine 8 mois de salaires des enseignant-chercheurs ». Ainsi, lit-on dans le communiqué, que « le Per atteint dans son moral et sa dignité n’a plus la sérénité nécessaire à l’accomplissement des tâches pédagogiques et administratives ».

« Le SAES fustige l’attitude du Gouvernement qui, au lieu d’un accompagnement budgétaire sans faille pour les universités existantes, préfère les asphyxier au profit des projets de création de nouvelles universités ou de promoteurs non universitaires d’universités privées », estime le Saes.

L’augmentation substantielle, la consolidation, l’équilibrage et la sécurisation des budgets des universités, demeurent des urgences à traiter pour stabiliser les universités.

Rappelant l’engagement du gouvernement auprès de la banque mondiale dans le cadre de la mise en œuvre des Contrats de performance pour le rééquilibrage des budgets des universités publiques qui sont déjà déficitaires, le syndicat informe «les étudiants, leurs parents ainsi que l’opinion publique qu’elle reste plus que jamais déterminée et mobilisée pour le règlement définitif de cette question. Et de poursuivre : la responsabilité de la paralysie du système ne pourra être imputée qu’au seul Gouvernement».

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