Burkina Faso: Accord sur une transition d’un an #aDakar

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Burkina Faso: Accord sur une transition d’un an

Publié le vendredi 7 novembre 2014 | Enquête Plus

© Présidence
Le président Macky Sall a rencontré le nouvel homme fort du Burkina Faso
Ouagadougou, le 05 Novembre 2014- Le chef de l`État du Sénégal a participé avec les présidents ghanéen et nigérian à la médiation pour l`instauration d`une transition civile au Burina Faso.

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Après les craintes d’une confiscation du pouvoir par l’armée, l’heure est désormais à l’apaisement avec l’accord trouvé hier au forceps entre les acteurs de la période post-Blaise Compaoré pour une sortie de crise pacifique. Un an, c’est donc le temps que durera la transition qui devrait déboucher sur l’organisation d’élections présidentielle et législatives. Mais pour le moment, aucun nom n’est avancé pour prendre le relais du lieutenant-colonel Isaac Zida pour diriger cette transition jusqu’en novembre 2015.

Ainsi, un gouvernement inclusif sera mis en place sous l’égide des partis politiques, des mouvements de la société civile et des chefs religieux et traditionnels, parrainé en quelque sorte par les présidents ghanéen, nigérian et sénégalais venus en pompiers éteindre le feu qui couvait au pays des Hommes Intègres. John Dramani Mahama, Macky Sall et Goodluck Jonathan ont eu un entretien avec le lieutenant-colonel Zida dans la journée d’hier.

C’est à l’issue de ce tête-à-tête qu’ils ont approuvé le calendrier politique arrêté pour mettre fin aux incertitudes. «Des élections étant prévues l'an prochain, nous pensons que nous devons nous en tenir à cette date du mois de novembre prochain", a indiqué Dramani Mahama. "Cela signifie qu'il y aura un gouvernement de transition pendant un an et qu'un nouveau président sera élu."

Selon la chaîne d’information en continu France24, le président ghanéen, dont le pays préside actuellement la Cedeao, a rencontré également des dirigeants d'opposition, des partisans de Compaoré, des dignitaires religieux et des représentants de la société civile. Le président Mahama a déclaré que ces entretiens avaient dégagé un large consensus en faveur d'un gouvernement civil de transition. En outre, aucun membre de l’équipe de transition ne pourra se porter candidats aux élections générales.

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