L’ancien président du Cap-Vert, Antonio Mascarenhas Monteiro, dirigera la mission d’information et de contacts de la Francophonie au Burkina Faso, a-t-on appris de l’OIF.
''En application de la Déclaration de Bamako (...), le secrétaire général de la Francophonie a réuni, mercredi au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris, un Comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Burkina Faso’’, selon un communiqué transmis à l’APS.
Le Comité ‘’a approuvé l’initiative du Secrétaire général de dépêcher une mission d’information et de contacts au Burkina’’.
Cette mission dirigée par Antonio Mascarenhas Monteiro ‘’s’entretiendra à Ouagadougou avec les autorités nationales du pays, des chefs d’institutions, des acteurs politiques et associatifs ainsi qu’avec les partenaires internationaux sur place’’.
Elle ‘’s’informera auprès des personnalités et institutions rencontrées des conditions et modalités à mettre en œuvre pour assurer une transition consensuelle et inclusive devant conduire à la tenue d’élections libres, fiables et transparentes dans un délai raisonnable’’.
Une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) conduite les présidents John Dramani Mahama (Ghana), Goodluck Ebele Jonathan (Nigeria) et Macky Sall (Sénégal) était mercredi à Ouagadougou;
Les trois chefs d’Etat se sont concertés ‘’avec toutes les parties prenantes burkinabè, y compris les leaders des partis politiques, les représentants de la société civile, les chefs religieux et traditionnels ainsi que les forces armées nationales’’, rapporte un communiqué de la CEDEAO.
Ils ont également consulté le président et les membres du Conseil Constitutionnel.
A l’issue de ces consultations, ils ‘’ont pris note des opinions exprimées par toutes les parties prenantes qui ont marqué leur accord sur la nécessité’’ d’une levée immédiate de la suspension de la Constitution permettant au Conseil Constitutionnel de déclarer la vacance de pouvoir et annoncer les processus de la mise en place d’un gouvernement de transition’’.
A cela s’ajoutent la nomination urgente par consensus d’une éminente personnalité civile pour présider la transition, la formation d’un gouvernement de transition pour une période d’un an et l’organisation d’élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2015.