Un atelier de formation portant sur une nouvelle approche de réduction des risques de catastrophe basée sur les écosystèmes a pris fin jeudi à Fatick, a constaté l’APS.
Ouvert ce mercredi, il est organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ainsi, il a réuni deux jours durant, dans la grande salle du Conseil départemental de Fatick, décideurs et responsables de services techniques.
Il vise à permettre aux participants d’améliorer leur compréhension des liens entre l’environnement et les moyens de subsistance, mais aussi à renforcer leurs capacités de conduite des initiatives de réduction des risques de catastrophe basée sur les ressources naturelles (écosystèmes).
Chargé de programme au bureau UICN Sénégal, Ballé Sèye, a expliqué que le programme est bâti autour de la conservation des écosystèmes naturels.
Il a signalé à cet effet l’intervention dans la région d’un programme mondial d’adaptation aux changements climatiques, dénommé Ecosystèmes pour la protection des infrastructures et des communautés (EPIC). Ce programme concerne six villages de la communauté rurale de Djilor-Saloum (Foundiougne).
‘’Ces villages sont : Djilor, Sadioga, Goudème Sidi, Gagué Chérif, Pthié, et Kamataan Bambara. Ils ont été retenus pour servir de zones d’expérimentation’’, a indiqué M. Sèye.
Mis en place à l’initiative de l’UICN et en collaboration avec l’ONG suisse ProAct, le projet EPIC veut démontrer comment des écosystèmes sains peuvent contribuer à réduire les risques de catastrophe et à améliorer la résilience des communautés.
Le Sénégal et le Burkina Faso sont les deux pays d'Afrique de l’Ouest retenus dans le cadre du déroulement de la phase-test de quatre ans du projet EPIC, a indiqué Ballé Sèye.
L’ancien député Abdou Sané a pris part à la rencontre de Fatick, en qualité de membre du Comité consultatif des Nations unies pour la réduction des catastrophes.