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Walf Fadjri L’Aurore N° 6788 du 3/11/2014

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ARRIERES DE SALAIRE : des employés de l’Aftu en grève illimitée
Publié le jeudi 6 novembre 2014   |  Walf Fadjri L’Aurore


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Les usagers des bus Tata, notamment des lignes 58, 61 et 67, vivent des moments difficiles avec la grève illimitée décrétée par les conducteurs et autres receveurs des dits véhicules. Et la question du non-paiement de salaire, qui pollue les relations entre travailleurs et employeurs, risque de connaître un retard dans sa résolution.Les travailleurs (chauffeurs et receveurs) du Gie Diamaguène de l’Association de financement des transports urbains (Aftu) des lignes 58, 61 et 67 sont en grève illimitée depuis lundi dernier. Ils réclament le paiement de leurs deux mois de salaire. Leur porte-parole, Etienne Niang, revient sur leur ras-le-bol : «Nous sommes en grève illimitée, parce que nous sommes restés deux mois sans salaire. Un travailleur n’a que son salaire pour nourrir et entretenir sa famille. Si on lui prive de cela, c’est la catastrophe».



Mais ce qui irrite le plus ces travailleurs au nombre de 80, c’est le «silence coupable» de leur employeur, Djiby Ndiaye, qui se trouve être le secrétaire général de l’Aftu. «Ce qui est écœurant, c’est le mutisme de notre employeur. Il persiste dans sa logique de faire toujours le mort devant notre situation. Ce n’est pas la première fois qu’on est victime du non paiement de salaires. Par le passé, on avait fait une grève pour dénoncer cela, mais des syndicalistes nous avaient appelés à la table de négociations. C’est anormal», peste M. Niang.

Parlant de leurs conditions de travail, Niang souligne que c’est difficile. «On se réveille à 4 heures du matin pour descendre à 22 heures. Nous n’avons pas de protection sociale. Nous sommes vraiment fatigués», laisse-t-il entendre.

De son côté, le patron du Gie Diamaguène se dit «surpris» par la grève de ses travailleurs. Djiby Ndiaye charge à son tour les syndicalistes de la Cnts, dirigée par Alassane Ndoye, qu’il accuse d’être derrière ces contestataires. «Je suis surpris par les allégations des travailleurs que je respecte. Mais ce n’est pas vrai quand ils disent que je leur dois deux mois de salaire. En fait, je ne leur dois qu’un seul mois de salaire, que je vais régler dans les prochaines heures», regrette Djiby Ndiaye. Qui ajoute : «Je sais qu’ils sont montés par des syndicalistes de la Cnts d’Alassane Ndoye. Ces gens ne m’ont jamais pardonné pour mon discours quand ils ont voulu faire des pratiques illégales dans le système des transports».

Aujourd’hui, malgré les assurances de Djiby Ndiaye, par ailleurs secrétaire général de l’Aftu, le transport interurbain dans la banlieue dakaroise est au ralenti.

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