Aims Sénégal est le seul centre du réseau qui a eu le privilège de recevoir la visite d’un chef d’État, a déclaré la présidente d’Aims du Royaume Uni. Selon elle, 560 étudiants ont été jusque-là formés dont 30 % de femmes et sont sortis dans les centres d’Afrique du Sud, du Sénégal et du Ghana.
« Le réseau est en pleine expansion. Aims Cameroun a ouvert ses portes en octobre 2013. Le président tanzanien s’est aussi engagé à faciliter l’ouverture d’un centre dans son pays, dès l’année prochaine », a-t-elle dit. Le président d’Aims Sénégal a salué la présence du chef de l’État qui témoigne de l’intérêt personnel qu’il attache à l’appropriation des sciences et technologies comme moyen d’impulser le développement au Sénégal et en Afrique. « Aims Sénégal appartient à un réseau de centres d’excellence innovants d’enseignement supérieur. Les étudiants sortent avec un diplôme de master 2 ou doctorat en sciences mathématiques, mais également avec un réseau relationnel à l’échelle africaine et internationale », a indiqué le Pr Mamadou Sangharé.
Il a souligné qu’à l’instar des autres centres, l’objectif académique principal est d’aider les meilleurs étudiants africains à développer une pensée autonome, des aptitudes à résoudre les problèmes, l’esprit d’innovation pour les rendre capables de propulser l’Afrique vers l’autosuffisance scientifique, éducative et économique.
Depuis son lancement en 2011, Aims Sénégal a formé quelque 64 étudiants africains de 17 nationalités, dont 13 Sénégalais. Cette année, l’Institut forme 48 étudiants de 20 nationalités, dont 10 Sénégalais. « Ces étudiants sont accompagnés dans la poursuite de leurs études post-master avec des universités partenaires en Afrique et dans le monde.
En début 2013, nous avons lancé une chaire en mathématiques et application et nous venons de démarrer un programme doctoral avec deux étudiants : un Camerounais et un Sénégalais », a indiqué le Pr Sangharé. Il poursuit : « Nous orientons nos étudiants à choisir des sujets de mémoire ou de thèse ayant directement trait aux préoccupations du développement en Afrique dans des domaines de l’énergie, de l’épidémiologie, de l’érosion côtière, des finances, de la sécurité alimentaire, entre autres ». Il a remercié les gouvernements du Sénégal, de la France et les principaux bailleurs et partenaires.