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Le Quotidien N° 3526 du 3/11/2014

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KEDOUGOU - Propagation du virus Ebola en Afrique de l’Ouest : La non-réouverture des sites d’orpaillage traditionnel souhaitée
Publié le mercredi 5 novembre 2014   |  Le Quotidien


Lutte
© AFP par dr
Lutte contre le virus Ebola
septembre 2014


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Face à la propagation de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans la sous-région, les autorités sanitaires de la région de Kédougou ne cachent pas leurs inquiétudes, par rapport aux risques que pourrait engendrer une éventuelle réouverture des sites d’orpaillage traditionnel.
La fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée, au Liberia et en Sierra-Leone, mobilise tous les acteurs de la santé à Kédougou, lieu par excellence de regroupement de certains ressortissants de ces pays, pour la recherche clandestine de l’or. Laquelle recherche anarchique de l’or a même poussé l’Etat du Sénégal à fermer les dioura, surtout le temps que le virus Ebola disparaisse de la zone ouest-africaine.
Pour le Docteur Habib Ndiaye, médecin chef de la région de Kédougou, il est préférable que l’Etat ne rouvre plus les sites d’orpaillage de peur de favoriser la propagation du virus. «Tant que l’épidémie n’est pas maîtrisée dans la sous-région, on ne doit pas rouvrir les sites d’orpaillage. Les populations viendront de partout de la sous-région. L’infection Ebola détermine une période d’incubation de 21 jours pendant laquelle, la personne a le virus mais n’a pas de signes. C’est là où c’est souvent compliqué. Le risque est que nous allions recevoir un flux important de personnes qui seront en période d’incubation et qui vont éclore chez nous. Je ne crois pas que les autorités vont accepter cette situation. Nous proposons la non-réouverture et nous le défendons pour mieux protéger notre pays», a indiqué Dr Ndiaye.
Etant très proche de la Guinée, Kédougou retient son souffre, selon son Mcr, qui rassure néanmoins : «Avec l’appui de notre ministère de tutelle, on a reçu beaucoup d’équipements de protection, du matériel de désinfection et beaucoup de gants, de masques avec l’appui des partenaires. Ces outils ont été mis à la disposition des structures sanitaires et des structures de la police, la douane, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers. Je ne peux pas dire pour autant que nous maîtrisons la situation. Mais du point de vue formation, nous sommes prêts. Dans chaque poste de santé frontalier, nous avons fini d’identifier un site d’isolement où des tentes ont été installées avec l’appui de la Croix-Rouge.»

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