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Le Quotidien N° 3526 du 3/11/2014

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Pour l’autosuffisance en riz : Habib scie la SODAGRI et la SAED
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  Le Quotidien


Riz
© Autre presse par DR
Riz au senegal


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Habib Sy, ancien ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique sous Wade, estime que l’atteinte d’une autosuffisance alimentaire en riz à l’horizon 2017 au Sénégal, est réalisable. Mais nécessite la suppression de la Saed et de la Sodagri. L’ancien directeur de cabinet du Président Wade, qui était hier l’invité de l’émission Grand jury de la Radio futurs médias (Rfm), souhaite aussi la nomination d’un vice-premier ministre en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique rurale.
Une autosuffisance alimentaire en riz à l’horizon 2017, c’est l’objectif que se sont fixé le Président Macky Sall et son gouvernement. Le chef de l’Etat l’a réitéré la semaine dernière, lors de sa tournée économique au Nord du Sénégal. De l’avis de Habib Sy, l’atteinte d’un tel objectif est bien possible. Mais, cela nécessite la suppression de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (Saed) et de la Société de développement agricole et industriel (Sodagri). L’ancien ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, qui était l’invité de l’émission hebdomadaire de la Radio futurs médias (Rfm), Grand jury, explique que «ces institutions ont fait leurs preuves. En dépit de la compétence de leurs ingénieurs, leurs missions sont remplies». Mieux, souligne l’ancien directeur de cabinet du Président Wade, «il a été constaté que les coûts d’aménagement à l’hectare de la Css (Compagnie Sucrière Sénégalaise) sont beaucoup moins élevés que ceux de la Saed. Des gains importants pourraient ainsi être réalisés.
L’autre paradoxe, c’est que, pour les mêmes types d’aménagement, les coûts sont moindres au Mali et au Burkina Faso. Et pour autant, ce sont les mêmes entreprises qui réalisent les aménagements au Sénégal». Dans ce domaine, ajoute-t-il, «l’utilisation des ressources de notre Armée nationale permettrait d’amoindrir les coûts et de gagner en efficacité. Le coût des aménagements de la Saed font le double de celui du Burkina Faso du Mali». Pour Habib Sy, «le service du Génie Rural, en collaboration avec les services décentralisés du ministère de l’Agriculture, renforcés, Drdr (Directions régionales du développement rural) et Sddr (Services départementaux du développement rural), pourrait assurer le suivi des travaux d’aménagement.
L’apport de la Sodefitex (Société de développement et de fibres textiles) sera d’un intérêt certain, compte tenu de son expérience dans le domaine de la formation et de l’encadrement des paysans».
L’autre idée préconisée par l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique est la mise en place d’un «Vice-premier ministre en charge de l’Agri­cul­ture, de l’élevage et de l’hydraulique Rurale». L’ancien maire de Linguère considère qu’à «défaut, le ministre de l’Agriculture devrait être le seul ministre d’Etat du gouvernement. Le ministère serait de souveraineté et premier dans l’ordre protocolaire».

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