L’audience d’hier après-midi a été perturbée en un laps de temps par la cour, qui cherchait à mettre la main sur les appareils utilisés pour enregistrer l’audience, depuis quelque temps. Ainsi, le président Henri Grégoire Diop a ordonné de saisir le téléphone portable de l’ancien ministre libéral Samuel Sarr, qui manipulait son appareil pour, dit-on, lire un Sms.
Le président Henri Grégoire Diop explique : «Si vous tenez comme ça votre téléphone, cela donne l’impression que vous êtes en train de nous filmer. Tout à l’heure, c’était le téléphone ; ensuite c’est votre tablette que vous manipulez.» Cette remarque a obligé le substitut du Procureur spécial qui posait des questions de s’arrêter, car il voulait toute l’attention de la cour.
«Vous pouvez continuer monsieur le procureur», demande le président de la cour. «J’ai besoin de votre attention, car les questions que je pose apportent des précisions», lui réplique Antoine Diome.
Finalement, la tablette a été restituée au propriétaire à la suite de quoi un des avocats a fait savoir à la cour qu’en réalité, si Samuel Sarr soulève son portable et l’éloigne de son visage comme pour filmer, c’est par ce qu’il voit mal et qu’il a besoin de le tenir éloigné pour lire un Sms.