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Burkina Faso: la CEDEAO met en garde contre toute accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles
Publié le vendredi 31 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Ouverture
© aDakar.com par Présidence CI
Ouverture 45e Sommet ordinaire de la CEDEAO à Accra
Accra (Ghana), le 10 Juillet 2014- Le 45e Sommet ordinaire de la Communauté des Economique des Etats de l`Afrique de l`Ouest s`est ouvert ce jeudi 10 Juillet 2014 à Accra, au Ghana en présence du président Macky Sall.


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La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) appelle la population bukinabé au calme et à la retenue et souligne qu’elle ‘’ne reconnaîtra aucune accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles’’.

Dans un communiqué transmis à l’APS, l’organisation régionale ‘’exhorte toutes les forces vives de la nation, notamment l’ensemble des acteurs de la classe politique à privilégier le dialogue dans le but de dégager un consensus politique en vue de parvenir à des élections libres, justes et crédibles, dans le respect des dispositions constitutionnelles’’.

La CEDEAO, ‘’fidèle à ses principes’’, soutient qu’elle ‘’ne reconnaitra aucune accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles’’.

La CEDEAO qui ‘’suit, avec une grande préoccupation, les événements en cours au Burkina Faso’’ dit prendre ‘’acte de la décision du gouvernement de procéder au retrait de ce projet de loi’’.

Elle ‘’estime que cette décision est de nature à préserver la stabilité et la paix dans le pays’’ et ‘’réitère, à cet égard, la nécessité de respecter les principes de démocratie et de gouvernance constitutionnelle telle que stipulée dans le Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne gouvernance’’.

Des milliers de Burkinabé ont manifesté jeudi contre le projet de modification de l’article 37 de la Constitution qui devrait permettre au président Blaise Compaoré de briguer un troisième quinquennat en 2015.

La foule de manifestants a pris d'assaut l'Assemblée nationale et la télévision publique, obligeant le gouvernement a annoncé l’annulation du vote.

Après deux septennats, le chef de l’Etat burkinabé, 63 ans, arrivé au pouvoir par coup d’état, est dans son deuxième quinquennat.

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