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Vers une campagne de destruction des armes obsolètes des forces sécurité sénégalaises
Publié le jeudi 30 octobre 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Le gouvernement sénégalais va lancer en novembre prochain une campagne de collecte et de destruction des armes obsolètes des forces de défense et de sécurité, a annoncé jeudi à Dakar, le colonel Babou Faye, de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre du Sénégal (COMNAT /ALPC).

"En 2015, nous allons lancer une campagne de collecte et de destruction des armes et munitions des forces de défense et de sécurité jugées obsolètes. Cette campagne concernera également les armes saisies ou confisquées et gardées dans les greffes ou autres juridictions", a notamment dit le colonel Faye.

Il représentait le colonel Wagane Faye, secrétaire permanent de la Comnat/Alpc à la cérémonie de clôture d'un atelier de formation (27-29 octobre) sur le marquage et l'enregistrement des armes à feu, couplée à la cérémonie de remise officielle du projet de loi sur le régime général des armes à feu et des machines de marquage au représentant du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique par Augustin Tine, ministre des Forces armées.

Cette campagne qui s'achèvera au mois d'avril 2015 sera marquée par une phase d'affichage, des panels avec les autorités des zones nord, sud, est et ouest, des rencontres communautaires, et des caravanes de sensibilisation. Elle sera suivie par une autre campagne de marquage et d'enregistrement des armes à feu.

Pour le colonel Babou Faye, le Premier ministre a saisi tous les services concernés pour qu'ils collaborent à cette campagne de collecte et de destruction qualifiée de "projet sécuritaire de haute portée".

Selon une recommandation de la CEDEAO, les Etats membres doivent parquer leurs armes, comprenant la logo de la Communauté ouest africaine, le code pays, l'institution utilisatrice et le numéro de série.

"Ce marquage des armes réduit les risques de détournement ou de perte des armes, permet leur meilleur contrôle des flux, un meilleur traçage et plus de responsabilité dans la gestion des stocks d'armes", a dit Kouadja Ansian, secrétaire permanent de la Comnat/Alpc de la Côte d'ivoire.

En marquage d'armes, l'Afrique a de réels problèmes dans la gestion des stocks d'armes, a-t-il dit citant l'exemple de son pays dont certaines de ses munitions ont été retrouvées au Ghana voisin.

Se prononçant sur l'avant projet de loi, le ministre Augustin Tine a souligné qu'il se conforme aux normes internationales et permettra de répondre à la mission de sécurité des Forces armées. "Ainsi, je plaide pour son vote rapide afin qu'il soit inséré dans l'arsenal législatif du Sénégal", a poursuivi M. Tine.





TE/cat/APA

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