La promotion de l’approche participative et écosystémique des pêches est ''un défi à relever'' dans chaque pays participant au Projet protection du grand écosystème marin du courant des Canaries (CCLME), a affirmé, Oumar Ndiaye, secrétaire général du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime.
''Le projet constitue un levier important dans la création des richesses et la gouvernance des pêches mais aussi, un élément de réponse à la détérioration de l’écosystème marin et côtier au grand bénéfice des populations et des économies de la sous-région'', a dit M. Ndiaye, mercredi, au cours de l’atelier de lancement du projet.
‘’Il est en parfaite cohérence avec la politique de conservation et de gestion des ressources halieutiques qui est un élément majeur du plan Sénégal émergent’’, a-t-il déclaré.
''L’enjeu de cette rencontre, a-t-il fait remarquer, est d’impliquer les acteurs membres du comité national dans l’examen et la discussion du document provisoire soumis à l’appréciation des structures membres et des représentants du ministère de la Pêche''.
‘’Ce comité de pilotage est un organe d’orientation de prise de décisions stratégiques et de pilotage du projet. Il est un mécanisme stratégique pour le devenir du projet’’, a-t-il ajouté, relevant que ''la protection d’un écosystème est important, parce que notre vie en dépend''.
Oumar Ndiaye a indiqué que ''beaucoup d’écosystèmes sont menacés dans le monde par la surpêche, la pêche illégale, mais également par d’autres activités de l’homme sur la nature''.
‘’C’est en ce sens qu’il y a lieu de faire des études scientifiques pour voir quelles sont les menaces qui pèsent sur ces écosystèmes et prendre les dispositions nécessaires pour préserver l’avenir’’, a recommandé M. Ndiaye.
Sur les moyens de lutte mis en place au Sénégal, il a assuré que ''les dispositifs juridiques seront renforcés afin de mieux lutter contre ces pratiquants de pêche non autorisée''.
‘’Il y a aussi la direction de surveillance qui est là pour sévir. Les acteurs sont invités à participer à la sauvegarde de nos ressources’’, a-t-il affirmé.
Sept pays sont concernés par le Projet protection du grand écosystème marin du courant marin des Canaries (CCLME). Il s’agit du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la guinée, de la guinée Bissau et du Cap-Vert.