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Burkina Faso : des ONG demandent au président Compaoré d’avoir ‘’le sens de la retenue’’
Publié le jeudi 30 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections


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La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP)/Section Sénégal et la Société internationale pour les droits de l’homme (SIDH)/Section Sénégal demandent au président Blaise Compaoré ''le sens de la retenue et du dépassement pour l’intérêt majeur de la nation, de la cohésion sociale et de la paix dans son pays''.

L’Assemblée nationale du Burkina-Faso s’apprête à modifier l’article 37 de la Constitution, qui empêche au président Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de briguer un 3e quinquennat en 2015. Après deux septennat, le chef de l’Etat burkinabé, 63 ans, arrivé au pouvoir par coup d’état, est dans son deuxième quinquennat.

Dans un communiqué conjoint, les trois ONG invitent les peuples africains à ''manifester leur solidarité au peuple burkinabé'' et à le soutenir ''dans son noble combat pour la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie, de la paix et de la stabilité sociale''.

Elles appellent à un rassemblement, lundi, devant l’ambassade du Burkina Faso, à Dakar.

Les trois organisations disent ''non à toute tentative de modification de la Constitution, conformément à l’article 23 (alinéa 5) de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, ratifiée par le Burkina Faso''.

Selon elles, cette charte ''bannit et sanctionne +tout amendement ou toute révision des Constitutions et des instruments juridiques qui portent atteinte aux principes de l’alternance démocratique+''.

Les trois ONG rappellent qu’à l’instar du Burkina Faso, ''le Burundi, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, entre autres, sont engagés dans un processus de modifications +non consolidantes+ de leur Constitution nationale''.

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