Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a relevé, mardi à Dakar, la "corrélation", entre le Programme de restructuration et de mise à niveau et le Plan Sénégal Émergent (PSE) dans leur ambition de relancer la production industrielle, de promouvoir l’emploi et de rendre compétitive l’économie au niveau régional et international.
‘’Il y a une corrélation entre le programme de mise à niveau et le PSE’’, a-t-il dit, en précisant que le Programme de restructuration et de mise à niveau vise la production industrielle, alors que le PSE a comme première exigence ‘’la transformation structurelle des matières brutes’’.
Le Premier ministre procédait au lancement des débats de la 3ème édition des Journées de mise à niveau (JMAN), sur le thème : ‘’Compétitivité et émergence’’.
M. Dionne a déclaré que la transformation structurelle éviterait au Sénégal ‘’d’exporter les matières brutes qui constituent la véritable source de travail des pays développés’’, rappelant aussi que la transformation nécessite forcément l’industrialisation.
‘’Un pays développé, c’est un pays industrialisé, a-t-il dit, soulignant ainsi la nécessité d'en finir avec les exportations de matières premières pour promouvoir l’emploi au niveau de la jeunesse sénégalaise.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a aussi indiqué que l’Etat du Sénégal va ‘’continuer d’accorder son soutien et son assistance au programme de mise à niveau des entreprises’’.
Le président du comité de pilotage du Bureau de mise à niveau (BMN), Mamadou Lamine Niang, a souligné l’objectif du programme qui consiste à ‘’accompagner les entreprises sénégalaises afin qu’elles soient organisées et plus compétitives’’.
Le programme de mise à niveau invite, selon M. Niang, les entreprises à adopter des processus de production propres, respectueux de l’environnement et énergiquement efficaces.
Parmi les objectifs spécifiques du programme, la maîtrise de l’évolution technologique occupe une place essentielle.
La phase pilote du Programme de restructuration et de mise à niveau a démarré en 2008 auprès d’un échantillon de 120 entreprises agro-industrielles, dans les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont 15 au Sénégal.