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Le Sénégal ne peut renoncer aux APE, selon Amadou Bâ
Publié le mardi 28 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances


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Le Sénégal ne peut pas courir le risque de se déconnecter du commerce mondial en renonçant aux Accords de partenariat économique (APE) devant lier l’Union européenne aux pays de l’Afrique de l’Ouest, a estimé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

"Notre pays ne peut pas être absent" du commerce mondial et du libre-échange avec l’UE, a-t-il dit lundi devant les députés réunis en séance plénière.

Selon Amadou Bâ, "le Sénégal est dans le commerce mondial. Comme tout le monde, il faut aujourd’hui qu’on se prépare et qu’on regarde frontalement nos faiblesses et justement le PSE va nous permettre de pouvoir faire face demain".

Dans tous les cas, les APE sont "incontournables" , a estimé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. "Ce qu’il faut, a-t-il relevé, c’est de veiller à préserver les intérêts de l’Etat en mettant en place toutes les stratégies devant permettre à notre pays de pouvoir être présent".

Il a expliqué que dans le cadre de cette négociation avec l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne, il a été réalisé une simulation portant sur l’offre d’accès proposé par l’Afrique de l’Ouest, consistant à "une ouverture de tous les marchés sur une période de 25 ans".

Cette étude est complémentée par celle que "la CEDEAO avait faite. Les résultats des deux travaux montrent sans réserve que les exportations sénégalaises vers l’Union européenne seraient stables", a soutenu Amadou Ba.

"Des effets positifs seraient enregistrés dans les secteurs tels que la pêche, l’énergie, les industries extractives et le coût des machines et équipements baisserait", a-t-il ajouté.

Cette baisse "est profitable au renouvellement et à l’accroissement des capacités de productions de nos entreprises", a relevé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

En revanche, a reconnu Amadou Bâ, les APE font peser des risques sur les industries alimentaires et l’agriculture, "ce qui appelle quand-même des mesures préventives et nous travaillons aujourd’hui à rendre notre agriculture beaucoup plus compétitive".


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