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Sud Quotidien N° 6443 du 25/10/2014

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Développement socio-économique de l’Afrique: Le Premier ministre mise sur la science et la technologie
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Mohamed
© Autre presse
Mohamed Dionne, nouveau Premier ministre du Sénégal
Mohamed Dionne, nouveau Premier ministre du Sénégal


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Le Comité préparatoire du 15ème sommet de la Francophonie et l’Académie nationale des sciences et technique du Sénégal (ANSTS) ont organisé avant-hier, jeudi 23 octobre, un colloque international axé sur le thème: «L’offre francophone de formation: état des lieux et perspectives». Président la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Premier ministre Mahamad Boun Abdallah Dionne a invité les gouvernements à investir dans la science, la technologie et l’innovation pour le développement socioéconomique de nos Etats.

Pour assurer le développement socioéconomique des pays africains, le Premier ministre Mahamad Boun Abdallah Dionne mise sur la science, la technologie et l’innovation. Il s’exprimait avant-hier, jeudi 23 octobre, lors de la cérémonie d’ouverture du colloque international sur «L’offre francophone de formation: état des lieux et perspectives». Selon lui, «pour la solution des problèmes socioéconomiques, et du genre liés au développement, nos gouvernements ont un rôle essentiel à jouer dans la création, la consolidation des capacités scientifiques et techniques nationales. Le gouvernement du Sénégal, en ce qui le concerne, s’inscrit dans cette dynamique », indique-t-il.

Pour le Premier ministre, la science, la technologie et l’innovation permettent de contribuer efficacement à la réduction de la pauvreté, à la prévention et à la guérison des maladies de même qu’à la sauvegarde de l’environnement. Mieux, il souligne que la mondialisation a révélé que l’un des moteurs les plus puissants du développement durable des nations est constitué par la science et la technologie dont les succès et les progrès spectaculaires assurent à l’humanité un pouvoir sans limite.

Poursuivant, il soutient que «l’offre francophone de formation, dès lors qu’elle est ouverture sur l’internationale, se doit donc d’être suffisamment attractive et compétitive particulièrement dans le domaine de la science et de la technologie pour être l’antidote contre l’uniformisation tout en garantissant à chacun l’épanouissement de ses potentialités créatrices dans le respect de sa culture».

Toutefois, Mahamad Boun Abdallah Dionne a laissé entendre que les pays du Sud, en particulier les pays africains, ont entrepris avec plus ou moins de réussite des réformes de leur système éducatif, malgré quelques difficultés rencontrées. «Aucune composante n’a été délaissée notamment l’enseignement de base, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur, l’éducation des filles l’alphabétisation des adultes», a-t-il conclu

De son coté, El Hadji Hamidou Kassé, président du Comité scientifique préparatoire du 15ème sommet de la Francophonie estime que la Francophonie doit prouver sa compétitivité dans le domaine scientifique au plan international tout en adaptant ses moyens à ses ambitions

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