Le Grand Cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal (Gcse) qui regroupe, entre autres, le Cuse, le Sels/A, le Cusems et le Saemss-Cusems, s’insurge contre le retard accusé par les autorités étatiques pour la tenue du conseil présidentiel sur les recommandations formulées lors des Assises de l’Education et de la Formation. Les syndicats d’enseignants chargent les autorités qui sont tournées, selon eux, vers le sommet de la Francophonie.
Le premier vice-coordonnateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal (Gcse) qui regroupe le Sels/A, le Cusems et le Saemss-Cusems, Oumar Waly Zoumarou, est monté au créneau hier, jeudi pour fustiger le retard accusé sur la tenue du conseil présidentiel sur les recommandations des Assises nationales de l’Education et de la Formation.
Le Gcse dit rester sur sa faim dans la mesure où le «conseil présidentiel est pratiquement l’Institution qui garantisse le respect des recommandations des assises».
« C’est comme si l’école ne constituait pas une priorité. Au moment où nous parlons, les autorités sont pratiquement tournées vers ce qu’on ne veut pas nommer (sommet de la Francophonie, Ndlr), a précisé le vice-coordonnateur du Gcse. Pour lui, c’est bien de parler de Francophonie et autres, mais, il faudra que les autorités comprennent que le système éducatif sénégalais doit être l’unique charpente pour notre développement futur». «On ne peut pas annoncer des programmes sans pour autant former les ressources humaines qui seront chargées de faire la mise en œuvre de ces différents plans et programmes», a-t-il indiqué.
Le Coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) a rappelé aussi que le président de la République avait, dans son discours, annoncé sa volonté de tout faire pour que la mise en œuvre des recommandations ne puissent pas souffrir.
Pour rappel, les Assises nationales de l’Education et de la Formation, ont fait l’objet de trois jours de discussions (28, 29 et 30 août 2014) au cours desquels, une palette de recommandions a été dégagée pour une refondation de l’école sénégalaise capable de prendre en charge les besoins et intérêts de notre société, tout en promouvant l’émergence d’un citoyen éduqué.