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Sud Quotidien N° 6440 du 21/10/2014

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Troisième avis trimestriel du CNRA: Les cinq dysfonctionnements à corriger
Publié le mercredi 22 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Babacar
© Autre presse par DR
Babacar Touré président du Conseil National de Régulation de l`Audiovisuel (CNRA)


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Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), après avoir délibéré en sa séance du 16 octobre 2014, a rendu public son troisième avis trimestriel (juillet, aout, septembre) de l’année portant sur les dysfonctionnements relevés durant la même période dans les programmes des différents organes de communication audiovisuelle ainsi que les recommandations formulées pour y apporter des correctifs.

Dans son dernier avis trimestriel (juillet, aout, septembre), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a constaté, à partir d’un échantillonnage des services de monitoring, des dysfonctionnements relatives à cinq (5) faits, à savoir «la diffusion, par les chaînes de télévision, d’images violentes et choquantes, notamment la mise en exergue de corps ensanglantés et de gros plans sur les dépouilles mortelles» et la «persistance des dérapages et dérives lors des revues de presse».

S’y ajoute «la profusion d’émissions et de programmes de divertissement, marqués par des danses obscènes et la diffusion d’images choquantes, à des heures indues et pouvant heurter la sensibilité des téléspectateurs, notamment du jeune public», «un regain de la publicité déguisée et informelle, envahissante et intempestive, par des journalistes et animateurs de la plupart des radios et télévisions» et «la diffusion d’émissions interactives de voyance sur une longue durée (…) et, ceci, sans indication des coûts des appels sur serveur et au détriment de l’orientation éducative, informationnelle ou de divertissement que doit poursuivre les télévisions», note le texte.

Face à de tels manquements, qui constituent des violations des dispositions des textes législatifs et des cahiers des charges en vigueur au Sénégal dans le domaine de l’audiovisuel, le CNRA recommande «un traitement plus responsable de l’information relative aux dépouilles mortelles en évitant la diffusion d’images exhibant les corps ou la mise en évidence de scènes de violence extrême concernant des personnes ayant subi une atroce», conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi n° 2006-04 du 4 janvier 2006 invitant au respect de la dignité de la personne humaine et «plus de rigueur, de concentration et de mesure dans la présentation des revues de presse pour éviter notamment de porter atteinte à l’équilibre et à la paix sociale».

Le régulateur préconise aussi «l’arrêt de la programmation des émissions consacrées aux danses obscènes et diffusant des images choquantes à des heures de grande écoute sans pictogrammes. De tels programmes, conformément à la réglementation, ne peuvent être diffusés qu’après 22h30. De même, les bandes-annonces de ces programmes ne doivent ni comporter de scènes susceptibles de heurter la sensibilité du jeune public ni être diffusées avant 20h30»; «le respect strict des dispositions de la loi n° 83-20 du 28 janvier 1983 relative à la publicité et des cahiers de charges applicables aux éditeurs de programmes audiovisuels».

Enfin, le CNRA invite à «une meilleure organisation et une rationalisation des plages horaires dédiées aux émissions de voyance, en respectant les dispositions relatives à l’obligation d’indication du coût des SMS et des appels sur serveur». Mieux, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel accordera une attention particulière à la mise en œuvre effective de ces recommandations par tous les acteurs du secteur, en vue de corriger les manquements constatés et d’éviter qu’ils ne se reproduisent, conclut le document.

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