« Ndjamena viole l’accord de coopération judiciaire », a souligné samedi un responsable des Chambres africaines extraordinaires, face au refus du Tchad de mettre à leur disposition Saleh Younous et Mahamat Djibrine, coaccusés d’Hissène Habré.
Même, la venue à Ndjamena de la commission rogatoire afin de les interroger sur place, s’est heurtée à un refus des autorités tchadiennes. Or, selon ce responsable, "l’audition des deux hommes aurait permis de donner des éclaircissements sur ce qui s’est passé au sein de la DDS".
C’est ce Tribunal dont le siège à Dakar au Sénégal qui s’est chargé du procès de l’ancien président tchadien ; ce dernier étant poursuivi pour acte de torture, crime de guerre et crime contre l’humanité, des actes commis alors qu’il était au pouvoir entre 1982 et 1990.... suite de l'article sur Autre presse