Les services publics concernés par l’organisation de la 51e édition de la "ziarra" annuelle (cérémonie d’hommage) dédiée à feu Thierno Mountaga Daha Tall ont pris l’engagement, lundi à Louga (nord), de travailler dès maintenant à sa réussite.
Cette manifestation aura lieu les 16 et 17 janvier, dans la commune de Louga.
Les représentants de plusieurs services techniques régionaux relevant de l’Etat et d’autres structures parapubliques ont promis de satisfaire les besoins exprimés par le comité d’organisation, en vue du bon déroulement de la manifestation.
Pour les préparatifs de la "ziarra" prévue dans trois mois, ils ont participé ce lundi à un comité régional de développement (CRD) présidé par le gouverneur de la région de Louga, Lamine Sagna, au domicile du khalife de la famille "omarienne", Thierno Bachir Tall.
Le comité d’organisation souhaite que le stade municipal de Louga – où se tient habituellement la cérémonie officielle de cette manifestation – soit mis à sa disposition.
Il a demandé aussi aux autorités administratives d’affecter certaines écoles de la ville à l’hébergement d’une partie des pèlerins.
Les membres du comité d’organisation ont aussi souhaité le renforcement des mesures sécuritaires et la mobilisation d’éléments en nombre suffisant du Groupement mobile d’intervention (GMI), de la Police et de la Gendarmerie.
Le volet santé préoccupe aussi les organisateurs de la manifestation. Ils ont demandé aux autorités médicales de mettre en place à Louga, durant la "ziarra", "un poste médical" qui va assurer la prise en charge des malades.
Le Service régional de l’hygiène et la Croix-Rouge locale sont également sollicités.
Des actions de prévention de la fièvre Ebola seront menées durant la manifestation prévue pour accueillir un millier de pèlerins, selon les organisateurs. Sur ce point, le médecin-chef de la région, le lieutenant-colonel Mame Demba Sy, a rappelé qu'il existe, à Louga, un dispositif capable de parer à "toute éventualité".
Thierno Mountaga Daha Tall, à qui hommage sera rendu en janvier, est un petit-fils d’El Hadji Omar, un érudit musulman né entre 1794 et 1797. Ce résistant à la colonisation française serait disparu mystérieusement dans les falaises de Bandiara – dans l’actuel Mali - en 1864.