Le Collectif des professeurs sortants de la Faculté des Sciences et Technologies et l’Education et de la Formation (FASTEF) est toujours à l’offensive pour obtenir leur affectation, synonyme de leur recrutement dans la Fonction publique. Face à la presse, jeudi, le Collectif menace de dérouler un nouveau plan d’action plus radical allant des manifestations dans les rues à la grève de la faim…
Trois mois après la rentrée scolaire, les membres du Collectif des sortants de la FASTEF attendent toujours de leur ordre de service. Ils s’impatientent et accusent leur tutelle de ne pas respecter les conclusions du Comité de réflexion sur les pistes proposées par la Première ministre Aminata Touré devant recruter par phase tous les sortants de la FASTEF.
«Au contraire, précise Mamadou Ngom, porte-parole du Collectif, le ministre de l’Education Serigne Mbaye Thiam est en train de semer de la zizanie au sein de l’opinion au lieu d’appliquer lesdites conclusions du rapport présenté par le Comité crée à l’issue de la rencontre avec la Première ministre Aminata Touré le 19 novembre dernier».
En tout cas, préviennent-ils, lors d’une conférence de presse tenue ce matin, si le dossier e notre affectation n’avance pas, «nous allons descendre sur le terrain et nous n’écartons aucune forme de lutte allant des casses à la grève de faim».
Les membres du Collectif s’insurgent contre les personnalités qui avaient entrepris des médiations lors de la grève de faim du mois de novembre dernier. «Ils (médiateurs de la crise et les bonnes volontés) ne décrochent plus leur téléphone ; s’ils décrochent, c’est pour tout remettre au lendemain alors que l’année scolaire avance.