Le ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a expliqué vendredi que le mouton a été considéré par le gouvernement sénégalais comme un besoin de première nécessité en prévision de la dernière Tabaski, afin d'éviter un déficit de l’offre lors de cette fête célébrée le dimanche 5 octobre.
Elle s’exprimait lors d’une rencontre entre le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et les acteurs du monde rural évoluant dans l'agriculture, l'élevage, la pêche et la foresterie.
Cette rencontre est organisée en prélude de la Déclaration de politique générale de M. Dionne.
Des rumeurs persistantes annonçaient un déficit en moutons pour la dernière fête de la Tabaski, en particulier à Dakar.
Mais au finish, un excédent d'environ 26.000 têtes invendues a été enregistré dans la capitale, selon Ousseynou Niang Diallo, le chef du service départemental de l'élevage.
Vendredi, le ministre de l’Elevage a profité de la rencontre entre le Premier ministre et les acteurs du monde rural, pour indiquer que le gouvernement avait préféré prendre les devants en faisant de l’approvisionnement une priorité.
Aminata Mbengue Ndiaye a dans la foulée félicité les éleveurs pour les efforts fournis pour approvisionner le pays en moutons durant la fête de Tabaski, connue aussi sous le nom d’Aïd-El-Kébir.
Elle a révélé que le gouvernement sénégalais vise l’autosuffisance et la compétitivité dans le domaine de l’élevage des moutons.
Sur un autre plan, elle a indiqué qu’elle était opposée à la demande de certaines associations d’éleveurs pour la fermeture des frontières aux vendeurs étrangers.
‘’ On ne peut pas fermer les frontières. Les taxes sont minimes par rapport à la demande’’, a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye.
Elle a par ailleurs indiqué que la modernisation de l’élevage passe obligatoirement par le recensement du bétail.
‘’C’est sur cette base que le gouvernement peut faire des planifications’’, a précisé Aminata Mbengue Ndiaye.