La circonscription scolaire de Ziguinchor (Sud) a besoin de 4.638 tables-bancs pour la rentrée scolaire 2014-2015, a annoncé, mercredi, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Babacar Diack.
‘’Nous avons identifié les contraintes en infrastructures et en mobiliers scolaires. Pour le cycle élémentaire, nous avons besoin de 3.138 tables-bancs et 1.500 tables-bancs pour le moyen’’, a-t-il dit, lors d’un Comité départemental de développement (CDD) sur la rentrée scolaire 2014-2015, présidé par le préfet Saïd Dia.
A cet effet, l’inspecteur Diack a appelé les partenaires techniques et financiers et les organisations non gouvernementales (ONG) à appuyer la circonscription scolaire de Ziguinchor pour résorber le gap de 4.638 tables-bancs.
Les besoins en personnel sont estimés à 35 maîtres, 23 professeurs et 10 surveillants, a noté l’IEF. Selon lui, le redéploiement du personnel enseignant, à la suite de l’audit des agents de la fonction publique commandité par l’Etat du Sénégal, explique le déficit constaté à ce niveau.
Babacar Diack a évoqué des contraintes liées à l’accès difficile à certaines écoles et salles de classe dû aux inondations ou à la boue.
Il a relevé l’état de dégradation avancée de certains bâtiments scolaires, l’absence de désherbage de la cour des écoles, la non désinfection et désinsectisation par le service d’hygiène et le démarrage tardif des cours dû à l’absence des élèves.
D’autres contraintes ont été identifiées par l’IEF, en l’occurrence l’absence de clôtures dans les établissements scolaires. Au total 53 établissements scolaires ne disposent pas de clôtures, soit 42 dans le cycle élémentaire contre 11 dans le moyen, a signalé Babacar Diack.
L’inspecteur a fait état de 109 abris-provisoires, en relevant qu’ils constituent ‘’un grand problème’’ pour les autorités administratives du département de Ziguinchor.
Il a souligné aussi que 18 infrastructures scolaires construites dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (BCI) ne sont pas encore réceptionnées.
‘’Sur les 111 écoles que compte la circonscription scolaire, 65 n’ont pas de cantines scolaires’’, a déploré l’IEF. Il a expliqué cette situation par le retrait de l’ONG Caritas et la réduction du nombre d’écoles appuyées par le Programme alimentaire mondial (PAM).
M. Diack a recommandé l’accélération du rythme de résorption des abris-provisoires, la mise en place des supports et matériels didactiques en nombre et à temps.
Il a plaidé pour une implication plus forte des collectivités locales dans la réhabilitation des bâtiments qui menacent ruine, la propreté et l’hygiène des établissements scolaires.
Dans le cadre de la mise en place du dispositif de prévention de la fièvre hémorragique à virus Ebola, l’IEF a recommandé une sensibilisation, un lavage systématique des mains et une identification des enfants ayant séjourné dans des pays de la sous-région où sévit la maladie.