Santé: Éva Marie Coll Seck annonce la fin d’ébola au Sénégal #aDakar

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Santé: Éva Marie Coll Seck annonce la fin d’ébola au Sénégal

Publié le mercredi 15 octobre 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Le ministre de la Santé et de l`action sociale confirme un cas d`ébola au Sénégal
Dakar, le 29 Août 2014- Un jeune guinéen infecté du virus Ebola est mis en quarantaine à l’Hôpital de Fann, à Dakar, a annoncé vendredi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

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La fièvre Ebola menace l`Afrique de l`ouest

Les derniers développements sur la maladie épidémiologique à virus Ebola sont donnés hier, lundi 13 octobre, par le ministre de la santé et de l’action sociale Eva Marie Coll Seck. Selon elle, la maladie n’existe plus au Sénégal, par conséquent il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Le ministre qui déclarait que « le Sénégal est en fin d’épidémie » animait une conférence de presse dans les locaux de son département.

Le ministre de la santé et de l’action sociale, Eva Marie Coll Seck a rencontré hier à Dakar les différents acteurs de la santé et la presse pour faire part des dernières nouvelles sur le virus Ebola au Sénégal.

A l’en croire, depuis le début de l’apparition de la maladie en Afrique de l’Ouest, le Sénégal a confirmé au total, un seul cas qui n’est autre que celui-ci «importé», par un jeune étudiant guinéen, traité et guéri avant d’être ramené chez lui.

«En conséquence et conformément aux règles de l’OMS applicables en matière de surveillance épidémiologique, le Sénégal est en fin d’épidémie», déclare Mme Seck.
Malgré cette bonne nouvelle, elle a demandé toutefois à ce que les Sénégalais restent sur leur garde et renforcent les mesures d’hygiène. Mais aussi, leur demande de consolider surtout la vigilance et la méfiance. Parce qu’estime-t-elle, «tant que la sous-région est menacée, le Sénégal n’est pas encore à l’abri de la maladie du virus Ebola».

Eva Marie Coll Seck a souligné toutefois la gravité de l’épidémie et pense que «le Sénégal malgré le fait, qu’il ait guéri un cas, doit toujours se montrer modeste car, la maladie peut à tout moment resurgir bien que l’on ne la souhaite pas».

Une recommandation qu’elle a aussi faite à l’endroit des Etats-Unis, car dit-elle, «c’est certes un Etat puissant, mais avec le virus d’Ebola, la force ne suffit pas, ça demande d’unir les forces et les expériences pour s’en sortir».

Elle rappelle ainsi que la maladie demeure grave avec environ 8490 cas de cumulés au 10 octobre 2014 et 4000 décès enregistrés.

Cependant, la ministre de la santé est revenue sur les différentes actions menées par son département et le gouvernement du Senegal depuis l’annonce d’Ebola. Notamment le plan de riposte contre le virus. Le ministre de la santé et de l’action sociale informe, à cet effet, que 300 millions de Francs CFA ont été injectés dans la recherche, la sécurité, le logistique entre autres.

Elle a attiré également l’attention des personnels soignants, sur l’obligation qui leur est faite de se protéger dans les lieux de travail et de respecter les mesures d’hygiènes universelles de protection individuelle et de contrôle, afin de lutter contre les infections nosocomiales dans les structures de santé.

Par ailleurs, le représentant du PNUD, Abdoulaye Dièye s’est dit «fier des résultats obtenus par le Sénégal en soignant un cas importé avec un sang-froid total». Il estime alors qu’il serait bien de capitaliser l’expérience du Sénégal dans la sous-région et le monde entier.

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