La directrice du bureau régional de l'Unesco de Dakar, Anne Thérèse Ndong-Jatta, a invité les pays africains à augmenter la participation des femmes dans les sciences, soulignant que comme dans la plupart des régions du monde, peu de femmes sont présentes dans le domaine scientifique.
"Pour l'Afrique, il est nécessaire d'accroître la participation des femmes dans les sciences, en particulier les sciences physiques et celles de l'ingénieur, dans lesquelles les femmes représentent un quart de l'effectif global", a notamment dit la directrice de l'Unesco-Breda.
Elle s'exprimait à l'ouverture de la 2eme conférence internationale sur les géoparcs en Afrique et au Moyen-Orient (Icgame 2, selon le sigle anglais sous l'égide de la section sénégalaise de l'Association africaine des femmes en géosciences (AAWG) et l'Agence nationale pour la recherche scientifique appliquée (ANRSA).
Selon Anne Thérèse Ndong-Jatta, il est indispensable de créer une masse critique de femmes qui participent aux activités scientifiques, et de les soutenir afin de promouvoir la contribution de cette population à la production, à la diffusion et au partage des connaissances scientifiques.
"Cela, a-t-elle affirmé, favorisera des évolutions dans la prise de décision relatives à la science, à la technologie et à l'innovation et dans les politiques et stratégies nationales en la matière".
La conférence de deux jours sera l'occasion d'œuvrer pour la promotion de la culture scientifique et des métiers de la science et de la technologie, notamment auprès des jeunes et des femmes. Cette rencontre est une opportunité pour l'Afrique et le Moyen-Orient en général, et le Sénégal en particulier, de montrer l'importance des géosciences dans les stratégies de développement durable.
Elle servira de plateforme de réflexion sur les stratégies de gestion du savoir et va contribuer au renforcement des capacités de plaidoyer des participants auprès de leur gouvernement pour une prise en charge des leviers de promotion de la culture scientifique, entre autres objectifs.
Au Sénégal, la petite côte est érigée comme le premier géoparc national pour booster le développement socio économique des terroirs et protéger les ressources.