Des sujets ayant trait à la politique, à l’actualité judiciaire avec la plainte contre l’artiste Thione Ballago Seck et l’affaire Pape Massata Diack, et la rentrée scolaire intervenue hier, sont en vogue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.
La Tribune ouvre avec ce conflit entre le président de la République et le maire de Dakar à propos de l'éclairage public et titre : «Pourquoi Macky force Khalifa à négocier».
Selon ce journal, cette facture de l'éclairage public chiffrée à plus de 10 milliards F CFA, va conduire incessamment les deux hommes politiques à la table des négociations.
Le Populaire consacre sa Une à la coalition «Macky 2012 (qui) refuse sa mise à mort» face à ce que le journal appelle «manœuvres pour la dissolution de la coalition des alliés de la première heure du chef de l'Etat».
Dans le journal, les réactions fusent de partout, notamment avec Jean Paul Dias qui soutient : «Si Macky 2012 doit disparaître, Benno Bokk Yakaar doit disparaître».
Le Quotidien se focalise sur l'an 2 du président de l'Assemblée nationale, occupé entre propositions de loi, commissions parlementaires et débats… «Niasse au perchoir de l'immobile», titre Le Quotidien.
De son côté, L'As informe que l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir) intronise Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme à Dakar et va à l'assaut de Khalifa Sall.
Traitant de l'actualité judiciaire, L'Observateur titre : «Thione Seck au tribunal pour 100 millions F CFA». Selon ce journal, la plainte fait suite au non-respect par l'artiste du contrat le liant à une entreprise immobilière, et à une «résistance abusive».
«On a constaté une mauvaise foi de sa part», dit Macodou Dieng, Dg de l'entreprise en question. «Sale temps pour Thione Seck», renchérit Libération.
Sur l'affaire Massata Diack qui a tiré sur deux Guinéens, L'As informe qu'il sera jugé en flagrants délits demain. Le Populaire précise qu'il a bénéficié hier d'une liberté provisoire.
Revenant sur la rentrée scolaire, Walfadjri note un «démarrage poussif dans le public» et souligne que le concept «Ubbi tey, Jang tey (démarrage des cours dès le premier jour de la rentrée) est à l'état de slogan.
«Le slogan Ubbi tey, Jang tey foire à cause de la tabaski», écrit Libération. Le Populaire qualifie ce slogan d'un «énorme flop». «Les élèves se font désirer dans certains établissements», ajoute Le Soleil.
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