L’Association des jeunes unis de Mbour (AJUM), par l'intermédiaire de son porte-parole, Abdoulaye Dramé a fait part mardi de son ambition d’œuvrer pour l'érection de cette ville en chef-lieu de région, voie obligée pour son "véritable" développement.
‘’En passant de département en région, Mbour va devenir une collectivité locale développée, parce qu’elle verra son budget annuel croître. C’est pourquoi nous allons, en partenariat avec les autres associations qui sont sur place, œuvrer pour que Mbour soit érigée chef-lieu de région’’, a affirmé Dramé.
Il s’exprimait mardi lors d’un point de presse organisé au terme de l’assemblée générale ordinaire de redynamisation de l’AJUM, une association à but non lucratif, qui a été porté sur les fonts baptismaux le 1er octobre 2006.
‘’Ce ne sont pas les étrangers qui viendrons développer notre ville, c’est nous qui devons prendre notre destin en main et œuvrer inlassablement pour le développement de la ville de Mbour'', a-t-il martelé.
Pour cette raison, il a assuré que l'association n'aura de cesse de ''travailler à la sensibilisation des populations sur les méfaits de la drogue, de la prostitution clandestine et autres, ce en collaboration avec les autorités administrative, politique, judiciaire, etc.’’.
Il a rappelé que ‘’depuis sa création, l’AJUM a toujours œuvré à la sensibilisation des populations, surtout des jeunes, sur certains fléaux comme le VIH/SIDA, le paludisme [...]''.
''Nous avons aussi organisé régulièrement des séances de consultations gratuites, mais aussi nous encadrons nos frères et sœurs dans le cadre des cours de vacances’’, a-t-il ajouté.
Abdou Ndiaye, le coordonnateur de l’AJUM, relève que la structure était en léthargie depuis quelques années. C’est ce qui, selon lui, explique la volonté affichée par ses membres de vouloir la redynamiser et d'en faire ‘’un véritable instrument de développement local’’.
‘’Nous voulons faire mieux que nos devanciers, ceux-là mêmes qui étaient à la tête de notre association’’, a martelé Ndiaye.
‘’Même si nous sommes constamment courtisés par des politiques, surtout à la veille des différentes élections, notre structure reste apolitique. Nous voulons nous départir de certaines pratiques qui voudraient que certaines associations soient au service d’hommes politiques. On n’a jamais cédé aux sirènes des hommes politiques, et nous invitons nos camarades jeunes à faire autant et d’éviter de sombrer dans la facilité’’, a-t-il poursuivi.
Soucieux de rester autonome, l’AJUM compte d'abord et avant tout sur les cotisations de ses membres, indique-t-il, notant toutefois qu'elle reçoit de l'Etat une subvention, qui a permis d’acquérir des bâches et des chaises.
Du matériel qu'il met en location dans le but d'avoir des fonds permettant de prendre en charge certaines dépenses.
L’Association des jeunes unis de Mbour est basée au quartier Thiocé-ouest.