Parmi les sujets traités jeudi par les quotidiens figure le changement de poste du Sénégalais Makhtar Diop, qui ne s'occupe plus de la région Afrique à la Banque mondiale, depuis mercredi.
"Makhtar Diop démissionne", titre Le Quotidien, qui affirme que l’intéressé a même fait "ses adieux hier au staff de la Banque mondiale".
Le vice-président de la BM, chargé de la région Afrique au sein de cette institution, "n’a pas donné les motifs de son départ, ce qui donné lieu à de nombreuses" interprétations, explique le journal.
Le Quotidien, comme d’autres journaux, annonce, sur la base d’un communiqué de la Banque mondiale, "l’affectation temporaire de Makhtar Diop au poste de vice-président et conseiller spécial" du directeur exécutif de l’institution.
Le communiqué en question donne une "version diplomatique de cette affaire", selon Enquête. Citant des sources non identifiées, ce quotidien affirme que le fonctionnaire international "a été purement et simplement mis à l’écart". "Il lui est reproché d'avoir fait campagne, avec l’image de la BM, pour la présidence de la BAD", la Banque africaine de développement.
Le prochain président de cette institution financière africaine devrait être élu en mai 2015.
Le retour de Makhtar Diop au poste de vice-président chargé de l’Afrique est possible, indique Le Soleil, sur la base du communiqué de la BM. "La région (NDLR : l’Afrique) a obtenu des résultats impressionnants", ajoute ce journal, qui cite encore l’institution financière.
Walfadjri s’intéresse à autre chose : "le temps des manœuvres chez Macky [Sall] ". Ce dernier a entamé la "course pour sa réélection", selon le même journal. "En matière de politique, et d’élection surtout, se préparer très tôt est l’une des clés de la réussite", commente Walfadjri, ajoutant que Macky Sall a bien compris cela.
Le Populaire publie "les chiffres révélateurs de la décadence de l’Université". Il annonce la mort de 16 enseignants en quatre ans, à cause d’un "excès de fatigue". Les universités publiques sénégalaises emploient "978 enseignants pour 67.740 étudiants". Il existe un déficit de "57.077 places physiques" et de "professeurs de la catégorie A". Ces statistiques émanent du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), selon le journal.
S’agit-il d’"un aller sans retour ?" La question est posée par Le Témoin, qui s’intéresse à l’évacuation sanitaire en France d’Ibrahim Khalil Bourgi dit Bibo, l’un des présumés complices d’enrichissement illicite avec l’ancien ministre Karim Wade.
"Je ne crois pas au retour de Bibo au Sénégal", déclare Me Elhadji Diouf, l’un des avocats de l’Etat du Sénégal, qui a porté plainte contre Karim Wade et ses coaccusés pour enrichissement illicite portant sur 117 milliards de francs CFA.
Que M. Bourgi reste en France ou revienne au Sénégal, "cela ne change rien dans la tenue normale d’un procès", selon Me Diouf.
De nombreux journaux annoncent la libération de l’opposant Samuel Sarr. Selon Sud Quotidien par exemple, il a été remis en liberté provisoire, mercredi, après avoir passé 41 jours en détention pour les délits de "diffusion de fausses nouvelles, offense au chef de l’Etat, manœuvres et actes de nature à troubler la sécurité publique…"