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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Rapport 201’ Mo Ibrahim - Etat de la gouvernance en Afrique: Le Sénégal prend la neuvième place
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Macky
© aDakar.com par DF
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En matière de gouvernance, notre pays est en nette progression. A la 10ème place en 2013, le Sénégal monte à la 9ème sur 52 pays que compte le continent, selon l'indice de gouvernance MO IBRAHIM 2014 dont le rapport est publié hier. Les résultats sectoriels en matière de « Sécurité et Etat de droit », « Participation et droit de l'homme », « Développement économique durable » et « Développement humain », constituent la preuve que notre pays fait bonne figure en matière de gouvernance. En Afrique francophone, il occupe la première place devant la Côte-d'Ivoire, le Gabon, le Bénin etc. Et la troisième (place) en Afrique de l'Ouest après le Cap-Vert et le Ghana.

Le Sénégal occupe la neuvième place sur les 52 Etats du continent en matière de gouvernance, selon le rapport 2014 de la Fondation Mo Ibrahim publié hier, lundi 29 septembre. Les résultats sectoriels en matière de « Sécurité et Etat de droit », « Participation et droit de l'homme », « Développement économique durable » et « Développement humain », prouvent que notre pays fait bonne figure en matière de gouvernance. Concernant la «sécurité et Etat de droit », le Sénégal s'adjuge la 12ème place sur les 52. Dans la catégorie «Participation et droit de l'homme », il est à la 6ème place. Au plan du «Développement économique durable » et du « Développement humain », notre pays occupe respectivement la 10ème et la 17ème place à l'échelle continentale.

Le Sénégal qui était, en 2013, la 10ème place (avec une moyenne 61,0) monte à la neuvième grâce à son score de 64,33 sur 100.

En Afrique francophone, il occupe la première place devant la Côte-d'Ivoire, le Gabon, le Bénin etc. Et la troisième (place) en Afrique de l'Ouest après le Cap-Vert et le Ghana.

«Les résultats sectoriels indiquent que les principaux facteurs du progrès du niveau général de gouvernance ont évolué. La progression globale enregistrée au cours des cinq dernières années (2009-2013) résulte conjointement des catégories Participation et Droits de l'Homme et Développement Humain, prenant ainsi le relais de la catégorie Développement Economique Durable qui, après avoir été l'élément moteur de la progression du niveau général de gouvernance au cours des années 2005-2009, marque le pas au cours des cinq années suivantes (2009-2013) », souligne le communiqué de la Fondation Mo Ibrahim.

Le rapport 2014 note que «les progrès enregistrés par la catégorie Participation et Droits de l'Homme ont pris de l'ampleur, et en font la catégorie qui enregistre désormais la plus forte progression sur la période 2009-2013 (+2,4 points). » Et d'ajouter : «Au-delà de la tendance positive affichée par les sous-catégories Droits et Parité, les progrès les plus marqués apparaissent dans la sous-catégorie Participation, notamment au travers de l'indicateur Participation à la vie politique ». Cela est matérialisé par un « électorat en constante progression, qui a largement démontré sa volonté de se faire entendre, les résultats de la catégorie Participation et Droits de l'Homme témoignent du caractère essentiel d'une dimension de la gouvernance qu'aucun gouvernement ne peut ignorer », souligne dans le communiqué, Mary Robinson, membre du Board de la Fondation Mo Ibrahim.

A l'inverse, «la catégorie Développement économique durable, marquée entre 2005 et 2009 par la plus forte progression de toutes les catégories (+3,4 points), inverse cette tendance et enregistre même une légère baisse (-0,2 points) au cours des cinq années suivantes (2009-2013) ». Cette détérioration résulte à la fois du recul de deux des quatre sous-catégories qui la composent, Gestion publique et Environnement des entreprises, et de l'essoufflement des deux autres, Infrastructures et Secteur agricole ».

La catégorie Sécurité et État de Droit continue de révéler des tendances préoccupantes, note la source. « C'est la seule catégorie à avoir enregistré deux baisses successives au cours des deux quinquennats de la décennie. Si la sous-catégorie Sécurité nationale fait figure d'exception avec une progression de 0,5 points au cours de la période 2009-2013, c'est essentiellement en raison de l'amélioration de l'indicateur Tensions frontalières, la plus forte de tous les indicateurs de l'IIAG 2014 » La sous-catégorie Sécurité individuelle poursuit sa détérioration, perdant 1,1 point au cours des cinq dernières années, avec le recul de quatre des six indicateurs qui la composent », souligne le communiqué.

Quant à la catégorie Développement Humain, elle poursuit de « façon consistante la progression enregistrée depuis 2005 (+2,2 points sur 2005- 2009 et +2,3 points sur 2009-2013) ». La source indique que « la totalité des sous-catégories qui la composent, et 41 des 52 pays du continent, ont progressé au cours des cinq dernières années. Un quart d'entre eux se sont améliorés de plus de 5 points. La sous-catégorie Santé enregistre la plus forte hausse au cours de la dernière période de toutes les sous-catégories de l'IIAG, avec la progression généralisée de tous les indicateurs qui la composent, mesurant pour l'essentiel la mortalité maternelle, les vaccinations et la sous-nutrition. Il reste que ce paysage largement positif masque une mauvaise performance de certains pays, notamment dans la sous-catégorie Protection sociale ».

Pour Mo Ibrahim, le Président de la Fondation « Les résultats de l'IIAG 2014 interpellent notre perception de l'état de la gouvernance africaine. Le continent africain progresse, mais l'histoire est complexe et ne correspond pas nécessairement aux stéréotypes courants. Même si le tableau général a bonne allure, restons vigilants et ne cédons pas à la complaisance », rapporte le communiqué.

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