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Le Quotidien N° 3497 du 27/9/2014

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LA DÉCHARGE - Karim Wade conteste l’existence des comptes de Singapour : «C’est une invention»
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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La mue est certaine, l’envie latente. Karim Wade a été heureux de reprendre la parole, après avoir assisté en spectateur, depuis le box des accusés, aux auditions de ses co-prévenus. L’ancien ministre d’Etat s’agite soudain au moment de l’audition des témoins. Et c’est pour aborder le sujet des comptes de Singapour, qu’il considère comme une «invention».
«J’aimerais bien que vous accélériez la cadence sur les comptes de Singapour. Dans le rapport de Alboury Ndao, il est fait état de la découverte d’un compte bancaire et d’une société dénommée Dubaï Céramic qui a procédé à des virements. Je vous propose qu’une délégation spéciale se rende à Singapour pour rapatrier les fonds. Les Sénégalais attendent de voir les 117 milliards, le patrimoine qui m’est attribué», a dit Karim Meïssa Wade.
«Je suis prêt à rester en prison le plus longtemps possible»
Pour Wade-fils, il s’agit de déclarations «fausses» qui rentrent dans le prolongement du patrimoine «fantaisiste» qui lui a été attribué. «Que cette délégation puisse partir à Singapour et y rencontrer les autorités. Ils ne reviendront avec rien parce que ces 47 milliards de francs Cfa sont montés de toutes pièces», jure-t-il. Dans sa déclaration, l’ancien ministre d’Etat n’à point épargné Alboury Ndao.
Poursuivant, Karim Wade réaffirme qu’il ne répondrait à aucune question tant que Bibo Bourgi ne sera pas soigné et ne sera pas en état de comparaître. «Je ne peux pas me défendre en l’absence de Bibo Bourgi, qui revendique 90% du patrimoine qu’on m’attribue», a-t-il dit. Pour lui, la présence de son ami est «plus qu’indispensable», pour la manifestation de la vérité. «Je vous demande de renvoyer ce procès. Je tiens à préciser que je suis prêt à rester en prison le plus longtemps possible. Que ça soit 6 mois ou 1 an, c’est selon», propose l’ancien ministre d’Etat, qui conclut que les Sénégalais assistent à un «procès politique» et à «l’aboutissement d’un complot».

Karim réplique aux noms de codes cités par le procureur spécial : «Alioune Ndao se faisait identifier par le code Cd2»
Au sujet des codes utilisés par certains fonctionnaires de l’Etat pour dissimuler leurs vrais noms, Karim Wade dira : «Je vous rappelle que le procureur spécial Alioune Ndao se faisait identifier par le code Cd2».

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