Les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont appelés à faire davantage preuve de vigilance pour que les risques sanitaires et climatiques n’impactent pas les efforts de croissance au sein de l’espace communautaire, dont le produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre 7,2% en 2014, contre 5,2% en 2013.
Dans un communiqué publié à l’issue du dernier conseil des ministres de l’UEMOA, tenu mercredi et jeudi à Lomé (Togo), il est indiqué que, selon les dernières estimations, "le produit intérieur brut de l’Union est attendu en hausse de 7,2% en 2014, après 5,7% en 2013".
Le texte explique que cette hausse serait la conséquence du "regain de dynamisme attendu de l’ensemble des secteurs d’activités".
"Sur le plan de l’inflation, renseigne le communiqué, la tendance à la décélération des prix, qui a conduit à une inflation négative au premier trimestre 2014, s’est estompée à partir du mois de mai 2014, où le taux de l’inflation, en glissement annuel, est ressorti nul, ainsi qu’en juin 2014".
Les ministres "ont relevé que malgré un contexte international encore fragile, les économies de l’Union enregistreront en 2014 de bonnes performances en matière de croissance économique et d’inflation".
Ils "ont cependant souligné la nécessité d’accroître la vigilance face aux risques sanitaires et ceux liés aux aléas climatiques, qui pourraient affecter les efforts de croissance dans l’Union".
Aussi ont-ils "exhorté les Etats membres à renforcer les dispositifs de veille sanitaire en vue de contenir les risques de propagation de l’épidémie de fièvre Ebola".
