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La Francophonie ancrée dans les réalités internationales
Publié le mercredi 24 septembre 2014   |  Agence de Presse Africaine


Léopold
© Autre presse par DR
Léopold Sédar Senghor


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Conçu par ses pères fondateurs Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba, Hamani Diori et le Prince Norodom Sihanouk comme une nouvelle approche destinée à « mettre à profit le Français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue permanent des civilisations », la Francophonie est aujourd’hui bien ancrée dans les réalités internationales.
Avec des approches irriguées par les affluents de leurs expériences et cultures différentes, les pères fondateurs se sont approprié le Franà§ais pour en faire, plus d’une langue de travail et une langue officielle, une langue de pensée et de culture revendiquée.
« Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux, la langue franà§aise », aimait dire Léopold Sédar Senghor, chantre de la Négritude et militant infatigable de la Francophonie. Le premier président du Sénégal s’est toujours efforcé, aux cà´tés de ses homologues Hamani Diori du Niger et Habib Bourguiba de Tunisie, de mettre en orbite l’idée d’une communauté francophone « organique ». Senghor veut en fait reprendre, après en avoir fait « une relecture africaine ou, mieux, panhumaine », l’idée de la Communauté franà§aise telle qu’encouragée par la Constitution franà§aise de 1958. Il milite pour l’édification d’une ‘’Commonwealth à la franà§aise’’, un terme qu’on retrouve à maintes reprises dans ses discours. Le ‘’Commonwealth à la franà§aise’’ devait à ses yeux « permettre d’éviter l’émiettement qui guette l’Afrique francophone nouvellement indépendante » et aussi « ménager des liens privilégiés avec l’ancienne métropole ».
C’est ainsi qu’il expose son idée à ses homologues africains lors du sommet de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM) en juin 1966.
Selon une étude de l’Agence universitaire de la Francophonie intitulée ‘’La Francophonie des pères fondateurs’’, « les pères fondateurs présentent, à travers leurs actions, des éléments de convergence et de divergence (…).
Senghor et Bourguiba, en prenant l’initiative de proposer l’institution de la Francophonie, après l’avoir théorisé, ont nettement fait de sorte de différencier les idéologies et les politiques coloniales de l’ancienne métropole de l’héritage culturel et linguistique de la langue franà§aise.
Ces deux précurseurs sont donc liés au grand projet de communauté francophone qui aboutira à la création officielle de la Francophonie.
Leur compagnon dans cette Å“uvre colossale a été Hamani Diori, défunt président du Niger surnommé « l’avocat de la Francophonie ». C’est sous sa présidence, en 1968, que l’OCAM mit sur pied l’Agence de coopération culturelle et technique réunissant les Etats utilisateurs du Franà§ais avec l’objectif de « compléter et diversifier la coopération existante et non pas de la remettre en cause ».
Le Roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, n’était pas en reste lui qui aimait clamait haut et fort, dans les fora internationaux, son attachement à la francophonie qu’il a lui aussi utilisé comme « arme » de libération de son pays.
L’habileté diplomatique et l’engagement total dans l’action francophone de ces précurseurs ont convaincu bon nombre de pays du bien-fondé de la cause francophone.



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