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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Matar Diop, Vice- Président de la Banque Mondiale sur le sommet de l’ONU sur le climat: "L’Afrique doit être au centre de la stratégie mondiale"
Publié le mercredi 24 septembre 2014   |  Sud Quotidien


Sommet
© aDakar.com par DF
Sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique à Dakar
Dakar, le 15 Juin 2014- Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est ouvert à Dakar, dimanche matin, en présence de trois chefs d’Etats d`Afrique de l`Ouest. Ils ont insisté sur la nécessité de briser toute dépendance vis-à-vis de l’extérieur, en privilégiant les financements sur ressources propres dans la mobilisation de ressources pour la réalisation de projets. Photo: Makhtar Diop, vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale


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«L'Afrique doit être au centre de la stratégie mondiale», a déclaré le vice-président de la Banque mondiale, Matar Diop, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, hier 22 septembre 2014. Ce sommet sur le climat des Nations-Unies va se tenir cette semaine, avec la participation de plus de 120 dirigeants internationaux, renseigne-t-il.

M. Diop pense que le continent doit être au centre de la stratégie mondiale sur le climat et participer activement aux débats internationaux. Celui-ci portant sur la montée du niveau des mers, la destruction des forêts tropicales, le recul de la biodiversité et l'extinction d'espèces menacées, la création d'obligations vertes ou la tarification des émissions de carbone. Ce, du fait que ses populations seront les premières victimes des ces changements climatiques, alors qu'elles ont le moins contribué au réchauffement de la planète.

Il estime que l'Afrique n'est responsable que de 3,8% des émissions totales de Gaz à effet de serre (GES) dans le monde. D'ailleurs, il annonce qu'une étude récente de la Banque mondiale sur le changement climatique révèle un scénario inquiétant pour l'Afrique. Un réchauffement de 2°C va avoir des conséquences sur l'agriculture et les modes de vie traditionnelles voire même de risque d'inondation et de tempêtes en Guinée-Bissau, Gambie et Mozambique.

Et d'ajouter: «l'érosion des côtes constitue également une sérieuse menace pour les activités liées à la pêche, au tourisme et au commerce. Avec la montée du niveau des mers, des villes et villages du littoral pourraient être engloutis, notamment le Togo, le Ghana et le Mozambique». Toutefois, Matar Diop considère qu'ignorer ces signes, constituent une menace sur les efforts du développement déjà réalisés et l'avenir de l'Afrique. «Mais, si nous agissons ensemble, nous pourrons bâtir un avenir résistant au changement climatique au bénéfice des Africains et de la planète entière», suggère-t-il.

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