Samuel Sarr, emprisonné pour le délit d’offense au chef de l’Etat, sera certainement fixé sur son sort lundi prochain. Selon des informations concordantes, l’ancien ministre de l’Energie pourrait en effet voir, à cette date, la requête de ses avocats, qui ont demandé sa mise en liberté provisoire, être traitée par Dame Justice.
En termes clairs, le parquet va enfin trancher la requête en question pour l’élargissement de celui qui se qualifie d’ « éternel wadiste».
Pour rappel d’ailleurs, dans ses réquisitions transmises au juge du second cabinet Samba Sall, le parquet ne s’est pas opposé à la demande de mise en liberté provisoire introduite par Samuel Sarr.
Selon certaines sources, avec ce cas de figure, rien ne s’opposerait à la libération de l’ancien ministre de l’Energie, d’autant qu’en matière de délit comme celui d’offense au Chef de l’Etat, le juge est lié autant par le réquisitoire introductif du parquet que par toute décision que le ministre public pourrait prendre en cours d’instruction. Il est reproché à Samuel Sarr d’avoir publié des documents bancaires attribués au président de la République et qui lui prêteraient sept milliards, dans son compte, en 2007.
Des propos qui avaient été jugés offensants pour le chef de l’Etat et qui avaient valu à l’ancien ministre libéral ses déboires avec Dame justice. Après avoir ainsi passé la nuit du 18 au 19 août dernier à la Caserne Samba Diéry Diallo, Samuel Sarr avait été présenté au Procureur de la République qui lui avait finalement notifié son placement sous mandat de dépôt.
L’ancien ministre libéral, incarcéré depuis lors à Rebeuss avant d’être transféré à la prison du Cap manuel, est membre du comité directeur du Pds (ancien parti au pouvoir), de la Convergence des libéraux radicaux et de l’Initiative pour le départ de Macky (IDEM).