La Confédération africaine de football (CAF) a attribué, samedi à Addis-Abeba, l'organisation des éditions 2019, 2021 et 2023 à respectivement au Cameroun, à la Côte d'Ivoire et à la Guinée, optant ainsi pour un retour dans deux pays ayant déjà abriter la compétition et défrichant une nouvelle destination.
Le Cameroun et la Côte d'Ivoire ont déjà organisé la CAN alors que la Guinée n'a jamais eu ce privilège.
Le Cameroun a hérité de l'organisation de la CAN 2019, compétition pour laquelle il s'était uniquement positionné.
Les sites de Bafoussam, Douala, Garoua, Limbé et Yaoundé/Olembé accueilleront les matches. L'unique phase finale de CAN organisée en terre camerounaise remonte à 1972.
La Côte d'Ivoire va renouer avec l'organisation de la compétition-phare de la CAF, trente ans après l'unique édition qu'elle a accueillie en 1984. Entre-temps, le pays, sorti d'une période trouble, a pu abriter , le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2009 de football et l'Afrobasket 2013.
Des tests réusis. Abidjan, Bouaké, Korhogo et San Pedro seront les sites de compétition.
Enfin, la Guinée, candidates pour les éditions 2019 et 2021, a eu un lot de consolation en se voyant attribué l'édition 2023 qui n'était pourtant pas au programme.
Pour un pays qui n'a jamais accueilli le tournoi et souffrant d'un déficit d'infrastrures, le délai semble raisonnable pour leur édification. Les autres villes-hôtes seront Kankan, Labé et Nzerekore.