Un dernier prélèvement sera effectué sur les personnes en contact avec le jeune guinéen #aDakar

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Un dernier prélèvement sera effectué sur les personnes en contact avec le jeune guinéen

Publié le vendredi 19 septembre 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Awa Marie Coll Seck fait le point sur la lutte contre le virus ébola au Sénégal
Dakar, le 10 Septembre 2014- Le corridor humanitaire prévu au Sénégal pour permettre aux organisations humanitaires de "porter assistance" aux pays de la sous-région touchés par l’épidémie de fièvre Ebola ne prendra pas en compte le transfert des personnes vivant avec cette maladie, a précisé la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Colle Seck, mercredi à Dakar.

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Un dernier prélèvement sera effectué sur les 74 personnes qui étaient en contact avec le jeune guinéen guéri, afin de s’assurer qu’il n’y a plus de cas d’Ebola au Sénégal, a dit, jeudi à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

‘’Nous attendons la fin de la journée (jeudi) pour dire si nous allons l’annoncer officiellement mais le Guinéen est guéri. Nous allons faire également un prélèvement sur les personnes qui étaient en contact avec lui aujourd’hui (jeudi)’’, a dit Awa Marie Coll Seck, lors de sa visite au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Interpellé par les conseillers sur la possibilité d’utiliser le sang ou le sérum du jeune guinéen immunisé désormais contre la souche du virus Ebola, Awa Marie Coll Seck a indiqué que le Guinéen souhaite retourner chez lui.

‘’Ethiquement, ce n’est pas possible de prélever son sang pour en faire des expériences’’, a déclaré le ministre de la Santé et de l'Action sociale devant les membres du CESE très préoccupés par cette maladie qui a fait plus de 2.000 morts en Afrique de l’Ouest.

Elle a annoncé que le Sénégal prévoit de renforcer son dispositif sécuritaire au niveau de la frontière avec la Guinée, afin de contrôler le retour des Sénégalais partis en vacances scolaires en Guinée.

''Il nous faudra renforcer la surveillance au niveau des frontières. Nous allons voir, au niveau des frontières, comment gérer la situation et nous allons le faire cas par cas’’, a-t-elle assuré.

'’On ne peut pas leur interdire le retour au Sénégal. Actuellement, nous ne connaissons pas leur nombre. C’est pour cela que l’ambassadeur du Sénégal en Guinée a été impliqué pour un recensement ’’, a-t-elle ajouté.

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